"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

dimanche 11 novembre 2012

Fusion: les Bihorellais morts pour la France passent en second


Depuis que Pascal Houbron nous avait convié à commémorer l'appel de 18 juin "1945" (voir http://constantindragases.blogspot.fr/2011/06/cancre-freluquet-vous-me-ferez-100.html  ), nous savions que le Freluquet avait de très vagues notions d'histoire de France. Mais ce qui s'est passé aujourd'hui n'a rien à voir avec une quelconque confusion de date ou d'heure. Expliquons nous. 
Ce matin, comme chaque 11 novembre que Dieu fait, je me suis rendu à la cérémonie commémorant l'armistice de 1918 devant le monument aux morts du cimetière de Bihorel. Mais ce matin, à ma grande surprise, pas l'ombre d'un officiel, d'un képi, d'un porte drapeau, personne sauf moi. Alors à 11 heures précises, je me suis placé devant le monument aux morts bihorellais, j'ai lu leurs noms et chanté la Marseillaise. 

Renseignement pris à la sortie du cimetière de Bihorel auprès d'un employé municipal qui arrivait, toute la coterie d'officiels était à Bois Guillaume et seulement lorsqu'elle en aurait terminé, devait venir à Bihorel aux environs de 11H45, genre "on passe vite fait chez les annexés avant de filer prendre l'apéro à la mairie pour midi" (heure officielle du rendez-vous).
Je croyais moi que la fusion ne devait rien changer, que nous avions un maire-délégué à Bihorel ? Celui-ci était-il trop occupé à faire le beau à Bois Guillaume? Le Freluquet ne pouvait-il pas, comme le veut la tradition partout en France depuis près d'un siècle et comme tous ses prédécesseurs le furent sans exception, être là pour commémorer l'armistice de 1918, le 11 novembre à 11 heures précises et honorer à l'heure dite et non pas après les autres, les Bihorellais morts pour la patrie ?
Et oui, mes chers Compatriotes, que nous soyons morts ou vivants, nous autres Bihorellais depuis la fusion, nous passons en second, derrière les Bois Guillaumais, comme des citoyens de seconde catégorie d'une commune nouvelle qui nous traite comme tels. Tout un symbole !
Par leur attitude et comme le 4 juillet 2011, les voleurs de commune ont agi dans la honte et le déshonneur.

Vive Bihorel Libre !
CD

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