Mes chers Compatriotes,
Avant de revenir sur cette soirée du 4 juillet 2011, je souhaitais mettre en ligne l'intervention de JC Ravenel lors de ce fameux et fumeux conseil municipal qui a entériné la disparition de Bihorel. Je pense qu'elle fût la seule à mettre, entre autres, aussi efficacement le Freluquet en face de ses contradictions, de ses mensonges, de ses manipulations et de ses propres turpitudes.
Monsieur le Maire,
Mesdames et Messieurs les élus,
Lors des dernières élections municipales, il y avait quatre listes, qui avaient au moins un point commun, elles souhaitaient bonne et longue vie à Bihorel que ce soit pour Bien Vivre à Bihorel, Bihorel avec Vous, J'aime Bihorel et Vive Bihorel. Trois ans plus tard, deux de ces listes souhaitent la disparition de la commune dont ils avaient tant vanté le Bien vivre trahissant une première fois leurs électeurs.
Dimanche dernier, les Bihorellais se sont déplacés nombreux pour dire une chose aujourd'hui indiscutable : ils ne veulent pas de la fusion. Qu'est ce qui nous permet de dire cela ?
- Le résultat est sans appel. Les deux tiers des suffrages exprimés refusent la fusion
- Pour atteindre 50% des inscrits, il ne manquait que 325 votants. En imaginant hypothèse absurde, totalement absurde, qu'ils aient tous voté OUI, on en serait à 1240 (915+325) OUI, toujours loin, très loin des 1811 NON. Mais je suppose que 100% de votants n'auraient pas suffi. - Tous les quartiers sans exception refusent la fusion.
- 29,5% des électeurs inscrits refusent la fusion c'est à dire 1% de plus que ceux qui ont voté pour votre liste en 2008. Si vous n'acceptez pas le résultat du 26 juin, vous n'auriez pas dû accepter le résultat qui vous a permis d'être élu. C'est en ce sens que j'ai parlé, s'agissant de vous, de se soumettre ou de se démettre.
- A Bihorel, la participation aux Européennes de 2009 a été de 41% et aux régionales de 2010 de 46% et leurs résultats ont été validés. Pourquoi en serait il autrement pour la consultation du 26 juin qui se situe dans les mêmes pourcentages ?
Vous cherchez toutes les arguties possibles et imaginables pour refuser le résultat du suffrage universel. Vous allez jusqu'à additionner les électeurs de Bois-Guillaume, alors que jusqu'à preuve du contraire nous ne sommes pas fusionnés. Vous usez de toutes les ficelles politiciennes pour faire croire que le NON était un OUI en additionnant les abstentionnistes dans le camp du OUI ce qui ne s'est jamais fait. Mais le NON est bien un NON franc et massif.
Il faut que ce rejet soit puissant pour avoir résisté au déferlement de propagande, que ce soit avec la brochure d'Etat d'Esprit, le fameux garant, et la non moins éblouissante brochure « Dix ans déjà » qui ont coûté des dizaines de milliers d'euros aux Bihorellais.
Une fois de plus, mais ce n'est pas une surprise puisque c'est votre réponse politique habituelle vous pleurnichez sur la méchanceté supposée de vos opposants. Pour vous, si 1811 Bihorellais ont dit NON et seulement 915 OUI, c'est parce que nous recourons au mensonge, à la tromperie. Mais les faits sont têtus. Ainsi quand vous dites et répétez à satiété qu'il y aura deux mairies vous mentez sciemment. Si vous osiez quand même voter la fusion, il y aurait une Mairie centre de décision à Bois-Guillaume et seulement une mairie annexe à Bihorel.
Ensuite ce n'est pas nous mais vous qui programmez une baisse des effectifs de la police municipale. Je lis page 6 de la brochure « débat public » Une équipe d'une douzaine d'agents pourra assurer plus de rondes nocturnes, etc. Actuellement il y a sur les deux communes quinze policiers municipaux. Donc vous nous dites qu'avec moins de policiers municipaux couvrant un territoire plus grand, on ferait plus de proximité.
Puis vous avez écrit que des logements sociaux seraient construits, à Bois Guillaume entre l'autoroute et le Chapitre si la fusion ne se faisait pas alors que la PLU de Bois-Guillaume classent ces terrains en zone NL c'est à dire en zone naturelle pouvant accueillir des loisirs de plein air et non des logements. De plus ces terrains subissent des contraintes très importantes avec la proximité de l'autoroute (réglementation Barnier), la ligne à haute tension et deux zones de marnières très conséquentes.
Quel était le but de cette manœuvre de dernière minute ? Faire peur aux habitants du Chapitre et les inciter de ce fait à voter OUI.
Quelle duplicité ! Vous essayez de faire peur avec les logements sociaux aux habitants d'un quartier en l'occurrence le Chapitre mais quand vous êtes dans un autre quartier, au plateau des Provinces, vous dites votre fierté d'avoir des logements sociaux.
Autre exemple qui montre que vous ne reculez devant rien. Écrire que si les Bihorellais votaient NON, Bihorel deviendrait les Hauts de Rouen. C'est quand même avoir tous les culots quand on sait que vous avez voulu, il y a quelques années, fusionner Bihorel avec Rouen.
Enfin, dernier exemple de fait. Vous écrivez dans la brochure « débat public » d'Etat d'esprit « Nous pourrons adopter le principe de la régie directe de la restauration scolaire de Bihorel à l'ensemble du territoire de la commune nouvelle. Patatras, Bois-Guillaume vient de confier avec un nouveau contrat, au secteur privé la restauration scolaire.
En fait vous n'aimez pas Bihorel. Lors de vos deux mandats, votre préoccupation semble avoir été de faire disparaître notre commune, une fois au profit de Rouen, fusion que le courage de certains de vos élus ont empêchée, une autre au bénéfice de Bois Guillaume.
Mais ce soir les élus de la majorité et vous, êtes à la croisée des chemins. Il n'y aurait pas eu de référendum, vous auriez pu dire « on vote la fusion » en prétendant que la population y était favorable. Mais après le référendum ce n'est plus possible. C'est volontairement, consciemment, que si votiez pour la fusion dans quelques minutes, vous diriez le suffrage universel « on s'assied dessus ». Inutile de souligner que ce serait extrêmement grave car le bon sens populaire que j'ai entendu toute la semaine veut que les gens n'imaginent pas autre chose qu'un renoncement à la fusion puisqu'ils ont voté NON.
On n'imagine pas non plus ou difficilement que le premier magistrat d'une commune ne montre pas l'exemple du civisme. Quel exemple ce serait pour les jeunes d'aller contre la volonté du suffrage universel.
Je ne vois pas rationnellement comment vous pourriez, votre majorité et vous, agir autrement que respecter la volonté profonde des Bihorellais. S'il en était autrement, même si les gens ont tendance à oublier rapidement et vous comptez là dessus, croyez moi dans ce cas précis la mémoire serait longue, très longue.
Mesdames et Messieurs les élus, chers collègues, notre responsabilité ce soir est grande. Nous ne pouvons pas laisser Bihorel être la première commune française de l'histoire à disparaître contre l'avis de ses habitants.
L'un des arguments des vendus à Bois Guillaume, était que l'opposition n'avait ni argument, ni proposition....! Je les renvoie au programme des dernières municipales de la liste "Vive Bihorel".
Vive Bihorel Libre
Manu ad ferum
CD
Oui oui longue la mémoire Ceci est TOTALEMENT impardonable
RépondreSupprimerIl faut tourner la page, pas celle de Bihorel, mais de ces imCONpétents du conseil municipal en lancant dés aujourd'hui la campagne des élections municipales pour bannir les 20 félons de toute responsabilité dans le TRUC (Bihorel Bois Guillaume)
Bihorel libre
AC