
Le blog d'un contemporain du crépuscule - Membre de l'Internationale Réactionnaire
Louis Ferdinand Céline
jeudi 29 avril 2010
Pas de Projet

Prêtres et pédophilie

mercredi 28 avril 2010
Là bas, si j'y suis

- Mesdames, Messieurs, la terre est vaste, alors allez donc "burquer" ailleurs!
En effet, il ne manque pas de pays assez stupides pour être dans le renoncement, l'égarement, le suicide culturel, la complicité d'abrutissement, et pour appeler cela tolérance.
C.D
lundi 26 avril 2010
Retraites : le faux quadrilemme

Quel lien pourrait-il exister entre le PLU et le dossier des retraites ? A priori aucun. Pourtant en y prêtant un peu plus d’attention, on pourrait voir une similitude dans la forme de présentation et la manipulation intellectuelle.
Rappelons nous : Pascal Houbron et son cabinet d’études nous avaient présenté un projet tout fait dont on pouvait (soi disant) discuter les contours. On nous plaçait de cette façon devant cette simple alternative : adhérer au projet du Freluquet ou rejoindre le camp des « immobilistes » qui refusent tout changement, sous entendu « tout progrès ».
En utilisant le paralogisme du faux dilemme, les conseillers du Freluquet fermaient ainsi la porte au champ de réflexion qui aurait permis d élaborer d’éventuels projets de PLU alternatifs.
Regardons maintenant le dossier des retraites. Le gouvernement a d’entrée balisé le terrain en affirmant qu’il n’existait que trois solutions : le recul de l’age de la retraite, la diminution des pensions, l’augmentation des cotisations. La manipulation consistait à fermer le champ des possibles et à nous placer devant un faux trilemme. La gauche qui tortille du postérieur pour éviter de trop se mouiller dans le dossier explosif des retraites avance très timidement une quatrième solution : taxer les revenus du capital.
Nous voici devant un faux quadrilemme qui a pour but de nous masquer le fond du problème: la diminution de l’emploi salarié en France et la répartition des gains générés par l’augmentation de la productivité.
Prenons un exemple simple : admettons qu’en 1975 pour produire 100 voitures, il fallait 200 travailleurs. Vingt cinq ans plus tard pour produire 150 voitures il ne faut plus que 70 travailleurs (l’usine de Renault Sandouville est passée de 12.000 salariés en 1976 à 4.500 en 2006). L’utilisation de robots de plus en plus performants (soudure) en passant par l’automatisation des ateliers de peinture etc., a permis des gains de productivité très importants mais aussi la suppression de tâches répétitives et particulièrement pénibles. Cela devait constituer, en principe, un bien pour les travailleurs. Certes, si certains postes aliénants sur les chaînes ont été supprimés, le revers de la médaille a pris deux aspects :
1) un chômage endémique et grandissant pour les travailleurs peu ou pas qualifiés.
2) Une diminution de la base de calcul du financement des prestations sociales (retraites, assurances maladies, etc..) calculées sur la masse salariale. Un robot ne paye pas de charges sociales, pas plus que l’ordinateur et son logiciel de traitement de texte qui a remplacé la secrétaire.
Il en va de même dans la grande distribution ou peu à peu on supprime les emplois de caissières pour les remplacer par des machines non assujetties aux charges sociales. On pourrait multiplier les exemples.
Ainsi la richesse produite au plan national est elle beaucoup plus importante aujourd’hui qu’il y a trente ans (le PIB a plus que doublé) mais elle nécessite un nombre de travailleurs de plus en plus faible
Les gains de productivité dûs au progrès technique ont desservi le financement du système social français parce que confisqués pour accroître les revenus du capital. Ajoutons à cela les délocalisations avec le chantage à la baisse fait sur les salaires plus les quatre à cinq millions de personnes privées d’emploi et l’on comprendra aisément que l’assise du financement du système social s’est considérablement rétrécie pendant que les besoins augmentaient.
Deux, trois voire cinq années de travail en plus (encore faudrait-il qu’à partir de 45 ans on ne soit pas versé au rebut du marché de l’emploi) ou une taxe supplémentaire, représentent-il des réponses sérieuses ? Si demain nous pouvons tous devenir centenaires, devrons nous pour autant travailler jusqu’à 80 ans? Est-ce la nouvelle ligne d’horizon qui nous est proposée avec l’allongement de l’espérance de vie? C’est en tout cas là, où veulent nous emmener les « experts » avec leurs théories dites « raisonnables ».
On mesure à cet instant la tromperie que représente le quadrilemme dans lequel, gauche et droite confondues, veulent nous enfermer. D’abord il nous empêche de nous poser les bonnes questions comme : le progrès technique n’est il pas fait à l’origine pour améliorer la condition humaine et non pas pour gonfler les dividendes, produire plus et se substituer au vulgaire péquin l’obligeant ainsi à travailler plus vieux ? Le bonheur est-il dans toujours plus d’écran plat ou d’i-phone ?
Mais surtout, ce quadrilemme a pour but de nous empêcher de réaliser qu’il est nécessaire de repenser de fond en comble notre mode de financement du système social français (maladie et retraites), de tout remettre à plat et d’imaginer de nouvelles solutions, comme en ne le basant non plus sur (quasiment) l’unique travail humain, denrée vouée à se raréfier dans l’hexagone mais sur un mixe de PIB (ensemble des richesses produites sur le sol national, y compris par les entreprises étrangères) et de PNB (ensemble des richesses produites par les entreprises françaises, y compris par leurs activités à l’étranger).
Une sorte de taxe sur la richesse économique et financière créée qui se substituerait aux charges sociales sur les salaires. J’y vois plusieurs avantages :
- le financement de nos régimes sociaux suivrait ainsi l’accroissement de la richesse nationale.
- le coût du travail serait baissé, les activités à forte utilisation de main d’œuvre cesseraient d’être pénalisées. Cela rendrait inutile les délocalisations vers les pays à salaires « low cost » et cela supprimerait les plans de licenciements boursiers.
Bien sûr cela devrait se faire au niveau européen, dans le cadre d’une harmonisation fiscale et tout cela demanderait beaucoup, beaucoup, beaucoup de volonté politique.
Mes Chers Compatriotes, le système actuel à moyen ou long terme est condamné. Je ne vous ai exposé ici qu’une idée sans doute parmi bien d’autres, mais notre pays et son système social ont besoin de vous. Alors ne vous laissez pas séduire par le pré-mâché que l’on vous sert sous la forme du paralogisme du faux quadrilemme et activez vos petites cellules grises!
C.D
mardi 6 avril 2010
dimanche 4 avril 2010
samedi 3 avril 2010
Denis Tilliniac

Carte Blanche de Denis Tilliniac parue dans Marianne
vendredi 2 avril 2010
Vendredi Saint
Le Vendredi saint est le jour de la célébration liturgique du mystère de la Passion, de la mort sur la Croix et de la mise du Christ au tombeau. C'est un jour de jeûne et d'abstinence, à l'instar du Mercredi des Cendres qui, quarante jours plus tôt, ouvre le temps du Carême.
Le Vendredi saint est marqué encore davantage par le deuil et le recueillement. Le Vendredi saint est marqué par une liturgie particulière (vénération de la croix, communion eucharistique mais pas de célébration du sacrifice de la messe ce jour-là). Le moment culminant de la journée, dans son silence recueilli, est celui de la Crucifixion (entre 12h et 15h) et le moment même où le Christ expira, à 15 heures.
C'est spécialement ce jour que se fait la dévotion du Chemin de croix. Cette procession est particulièrement solennelle dans les lieux mêmes où elle eut lieu il y a près de 2000 ans, à Jérusalem, le long de la Via Dolorosa, puis dans la basilique du Saint-Sépulcre, où se trouvent le rocher du Golgotha et le Tombeau du Christ. A Rome, le Chemin de Croix est traditionnellement célébré au Colisée, durant le soir du Vendredi saint.
Par référence au jour du Vendredi saint, tout au long de l'année et spécialement durant le Carême, les vendredis sont un jour de pénitence, en principe d'abstinence de viande. On y dit les mystères douloureux du Rosaire.
Liturgie :
Le vendredi saint est le seul jour de l'année où on ne célèbre pas d'Eucharistie. La communion est distribuée aux fidèles au cours d'une célébration qui dégage une ambiance particulière : l'église est sombre, les autels sont dépouillés de leurs nappes, les statues et images sont voilées. Il n'y a pas de sonnerie de cloche, de jeu d'orgues, et les chants sont absents, ou très peu nombreux. La célébration commence et finit en silence. On lit l'évangile de la Passion. Il n'y a pas de prière eucharistique mais une grande prière universelle.
C'est le jour de la célébration de la Croix : la croix est amenée en procession puis proposée à la vénération des fidèles. Dans certains pays, comme l'Espagne, il y a d'importantes processions dans les rues des villes.
La dernière messe célébrée était celle du soir du Jeudi saint, correspondant à son institution au Cénacle, et la prochaine sera celle de la Vigile pascale, le soir du Samedi saint.
jeudi 1 avril 2010
Jeudi Saint
_-_The_Last_Supper_(1495-1498).jpg)
Outre ce mémorial, c'est le Jeudi saint qu'est normalement célébrée la Messe chrismale, pendant laquelle l'évêque bénit et consacre les Saintes Huiles. Dans certains diocèses, cette célébration est un peu anticipée. A Rome, cette célébration a lieu dans la basilique Saint-Jean-de-Latran, cathédrale de Rome et du monde.
Le Jeudi saint est un jour de fête, qui commémore l'institution de l'Eucharistie par Jésus-Christ lors du repas pascal au Cénacle. Pendant la célébration de ce jour, on lit l'évangile du lavement des pieds, et le célébrant refait le geste de Jésus en lavant les pieds de quelques personnes de l'assemblée.
Cette messe est la dernière qui soit célébrée avant la Veillée pascale du Samedi saint. C'est aussi la dernière fois que retentissent les cloches, pendant le gloria, avant la sonnerie de l'alléluia de Pâques. Après le repas pascal, Jésus et ses apôtres se sont retirés à Gethsémani pour y bivouaquer, comme à l'habitude. Cette nuit fut cependant pour le Christ une nuit de prière et d'agonie - au cours de laquelle le Christ accepta le "calice" de sa Passion.
La célébration liturgique du Jeudi saint se termine par une procession, pendant laquelle la réserve eucharistique (les hosties consacrées) est amenée dans un endroit spécialement aménagé, le reposoir. Une veillée y est souvent organisée, et les fidèles peuvent s'y recueillir et adorer le Christ dans une nuit de veille.
Le triduum pascal est l'articulation entre les quarante jours de préparation pénitentielle du Carême et les cinquante jours du temps pascal, jusqu'à la Pentecôte (dont quarante jours jusqu'à l'Ascension).
C'est au pape Pie XII que l'on doit la restauration de la liturgie du triduum pascal dans son ancienne grandeur et à des heures et dans une atmosphère correspondant à celles du mystère, dans la liturgie latine (notamment, la vigile pascale), dans le même esprit qui avait été gardé dans les liturgies orientales.