"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

jeudi 31 juillet 2025

La débandade de l'U.E et la faillite de Macron

 



  J'avais décidé de me tenir éloigné de mon clavier, j'avais rangé mon encrier et ma plume, laissé tomber "X", les "breakin'news" et tout le tintouin, et cela devait durer jusqu'à ce que les feuilles commencent à jaunir et tomber des arbres. Je me sens las et la cause en est cette morosité d'une actualité qui ressasse les mêmes problèmes et évoque toujours les mêmes causes sans que l'on ait le sentiment que quelqu'un va enfin prendre le taureau par les cornes et renverser la table.

L'Histoire a ses facéties. Parfois une lueur d'espoir peut apparaitre et il se peut que cette lueur vous soit offerte par l'adversaire. La débandade de l'U.E, incarnée par Van der la yen, "qui s'est faite manger au petit déjeuner par Trump" (dixit Victor Orban) est de cet ordre là.

Depuis 1992, l'U.E nous emmène à notre perte et l'Europe en tant que puissance économique et culturelle est en train de sortir de l'Histoire, elle qui pourtant l'a écrite durant des siècles et a porté la civilisation à un niveau jamais atteint sur cette planète. Pour l'U.E, cet accord de dupes signé avec les Etats Unis, ressemble à une débandade .

Les plus anciens d'entre vous, mes chers Compatriotes, se rappelleront comment les "maastrichtiens" à l'époque du référendum sur le traité, nous vendirent cette Union Européenne. Elle devait nous apporter "la paix et la prospérité". Quatre décennies plus tard, la guerre est à nos portes et la France, avec son économie détruite et sa dette abyssale (3.300 milliards, quand même ! ) est au bord de la banqueroute. 

Et pourtant, malgré cela, les européistes intégristes continuent à prêcher "qu'il faut plus d'Europe", que nous serions un "géant économique mais un nain politique" (Valérie Hayer) et qu'il nous faut continuer à foncer dans le mur en accélérant et en klaxonnant !  

Le dernier argument avec lequel les fanatiques de l'U.E nous "brainwashaient" ces derniers temps, était "qu'unis, nous sommes plus fort". Pas de bol, celui là aussi a fait "pschitt". Le Royaume Uni, négociant seul face à Trump, a obtenu des conditions moins mauvaises que "Frau Casque à pointe" pour l'U.E. Je dis Frau casque à pointe, parce que depuis qu'elle est présidente de la commission européenne, tout ce qu'elle négocie, va dans le sens des intérêts de l'Allemagne. En résumé, elle sacrifie, entre autres, l'agriculture française (déjà avec le Mercosur) au profit de l'industrie automobile allemande. L'accord avec les U.S est du même tonneau. Grosses berlines contre poulets et maïs yankees. 

Cette humiliation et cette désillusion des européistes pourraient sonner le glas de cette U.E. Il leur sera dorénavant bien difficile de continuer à nous vendre un système qui a fait preuve d'incompétence et qui chaque jour, emmène les nations qui la composent vers l'abime.

Et la France dans tout cela ? Qui pour la défendre, maintenant que les européistes ont soldé sa souveraineté et bradé son indépendance. Dans ces négociations, elle n'a pas eu son mot à dire ou peut-être pire encore, ses représentants ont acquiescé à la débâcle par idéologie. Où était Macron ? Sans doute trop occupé à faire le Kéké en reconnaissant un état palestinien qui n'existe pas, à l'intérieur de quelles frontières, sous quelle autorité ? Et tout cela sans aucune contrepartie, alors qu'il reste plus de cinquante otages dans les tunnels des terroristes du Hamas ? Macron cherchait juste à exister, à faire parler de lui, à faire diversion. Pire, il se murmure que cette reconnaissance viendrait après des négociations avancées avec le Qatar et l'Arabie Saoudite, notamment au sujet de la dette française. Avec Le FMI, la mise sous tutelle serait proche, alors tous les soutiens seraient bons à prendre pour la retarder...   

Mais c'est encore Trump qui en parle le mieux: " Macron, c'est un bon gars mais ce qu'il dit n'a pas d'importance". Ultime humiliation ! 

"La gauche et la droite sont deux détaillants qui ont le même grossiste: l'Europe" déclarait Philippe Seguin à l'époque de Maastricht. Il est temps de passer au "Bruxit", de sortir de cette Union Soviétique Européenne, de retrouver notre souveraineté et de reprendre la construction d'une autre Europe en s'inspirant de la conception gaullienne.

Les Américains se sont donné un Président qui défend leurs intérêts et celui de leur pays. Ici, depuis des années, c'est le parti de l'étranger qui gouverne.

Tragique début de 21ème siècle pour la France.


C.Dragasès



 

 

mercredi 30 juillet 2025

Henri Guaino : « Lettre ouverte à Jean-Luc Mélenchon à propos de la langue française et de quelques autres sujets »




 par Henri Guaino / Le Figaro - 26 juillet 2025


 "Il y a quelques semaines, lors d’un colloque à l’Assemblée nationale, vous avez enflammé le débat public en vous attaquant, cette fois, à la langue française. Comme toujours, vous avez trouvé le ton et les mots qu’il fallait pour exaspérer vos adversaires politiques. Quitte à feindre vous-même la colère, vous prenez un malin plaisir à mettre les autres en colère pour leur faire perdre la maîtrise d’eux-mêmes. Et, ça marche. Il faut dire que vous ne reculez devant rien, comme lorsque vous avez osé comparer Mathilde Panot et Manuel Bompard à Léon Blum, vous qui connaissez pourtant si bien l’histoire de la gauche, ou quand Rima Hassan vous est apparue comme la réincarnation de Victor Hugo, vous qui connaissez pourtant si bien Victor Hugo. Avec la langue française, que vous maniez pourtant si bien, vous nous refaites le coup. L’erreur serait, de ne pas prendre assez au sérieux le défi derrière la provocation. Car c’est bien un défi que lance, à tous ceux qui ne s’y résignent pas, cette vision post nationale et post républicaine que vous portez désormais et qui est dans l’air du temps délétère qui souffle sur nos sociétés malades. Vous avez, comme le disait Camus à propos de l’intelligentsia de gauche de son époque, décidé de placer votre fauteuil dans ce que vous pensez être le sens de l’histoire qui pour vous, désormais, se trouve dans la créolisation, chère au poète et philosophe martiniquais Édouard Glissant.

Il y a, dans ce que vous avez dit, une part de vérité : toute culture, toute civilisation, toute langue vivante emprunte aux autres. Pour parler comme Édouard Glissant, elles ont toutes des racines multiples. Le Français comme le créole dont mon ami, Alain Bentolila, auteur du premier dictionnaire de créole haïtien, dit qu’il est né d’une base syntaxique africaine sur laquelle sont tombés les mots français des maîtres d’esclaves des Antilles. Seules les sociétés hermétiquement fermées n’empruntent pas, mais elles dégénèrent, se dessèchent dans le totalitarisme des mondes clos et s’effondrent au moindre choc venu de l’extérieur. La défense éperdue de la pureté est une tentation mortifère. Mais, comme toujours, tout est une question de limite: celle de la capacité d’une culture, d’une civilisation, d’une langue à digérer les emprunts qu’elle fait aux autres, les assimiler, les fondre dans un tout auquel ils apportent une vitalité nouvelle et dans lequel ils trouvent un sens nouveau et un nouvel éclat.

Là, commencent nos divergences : au lieu de fondre les parties dans le tout, vous voulez dissoudre le tout dans les parties. C’est à dessein que vous avez employé le mot « remplacement » : vous souhaitez, vous l’avez dit, remplacer peuple français par un autre peuple et la langue française par une autre langue. Vous pensez que, pour l’un comme pour l’autre, la créolisation est en marche et que rien ne l’arrêtera. Derrière vos revirements, il demeure chez vous une constante : la vision marxiste de l’histoire engendrée par la lutte des classes, même si vous avez troqué un prolétariat contre un autre, les ouvriers contre les nouveaux damnés de la terre. Je vous écoute et je pense à Marx et Engels à propos du cosmopolitisme qui ouvrait la porte à l’internationalisme prolétarien : « En exploitant le marché mondial, la bourgeoisie a donné une forme cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au grand regret des réactionnaires, elle a dérobé le sol national sous les pieds de l’industrie. »

Vous nous racontez la suite de l’histoire : au grand regret des réactionnaires, la mondialisation de la concurrence, en conduisant à l’importation massive de main-d’œuvre à bon marché, a installé le cosmopolitisme sur le sol national, rendant la créolisation aussi inéluctable que jadis, pour les marxistes, la dictature du prolétariat. Sauf que, depuis Marx, nulle part on a vu le prolétariat prendre le pouvoir. Vous cherchiez comment durcir le camp d’en face pour durcir le vôtre: camp contre camp, exploités contre exploiteurs, révolutionnaires contre réactionnaires. Vous avez trouvé « le grand remplacement ». C’est un coup de génie. Vous vous emparez du mot de l’adversaire. Vous le retournez. Ce faisant, vous donnez une réalité à la menace et vous coalisez tous ceux qui, pour rien au monde, ne veulent être remplacés, même ceux qui se méfiaient de ce mot aux relents de grand complot. On aurait tort de n’y voir qu’un calcul électoral. Vous vous vivez désormais comme un révolutionnaire, accoucheur de l’histoire. Comme tous les révolutionnaires vous êtes convaincu que la plus grande violence est toujours du côté de ceux qui s’opposent au sens de l’histoire, en oubliant un peu vite les grands crimes qui ont été commis en son nom.

Vous vous rêvez en démiurge de la révolution du grand remplacement par la créolisation. Je ne dirais pas qu’il y a chez vous un petit penchant autoritaire de type bonapartiste. Vos amis, d’ailleurs, le prendraient pour une insulte. Je dirais plutôt que je sens chez vous un rapport au pouvoir personnel semblable à celui de François Mitterand qui, après l’avoir tant critiquée, expliquait, une fois élu président, que la Ve République, dangereuse avant lui, le redeviendrait après lui. Mais, devant le guide de la révolution que vous êtes devenu, je ne peux pas m’empêcher de me demander si vous n’aspirez pas à être l’égal de Lénine ou de Castro plutôt que celui de François Mitterrand. Au pouvoir, quel genre d’accoucheur de l’histoire seriez-vous ? En attendant, la preuve selon vous que le destin de la France et de la langue française sont scellés, c’est que 40% des Français seraient déjà bilingues. Mais, ce n’est qu’une donnée d’enquête déclaratoire, personne n’a fait passer un examen à tous les Français pour évaluer leur maîtrise d’une deuxième langue. Et qu’est-ce que le bilinguisme a à voir avec la créolisation ? Les bilingues ne mélangent pas leurs deux langues pour n’en faire qu’une. Vous avancez un autre argument: « nous ne sommes pas propriétaires de la langue française ». Pour les langues, il n’y a ni brevet ni droit d’auteur et aucune œuvre de l’esprit humain n’appartient à son créateur : vous créez, l’humanité s’empare de votre création et en fait ce qu’elle veut.

Je ne crois pas que Marx se serait reconnu dans l’Union soviétique, ni Nietzsche dans le nazisme, ni que Sophocle reconnaîtrait son Antigone dans toutes les représentations que l’on en a faites après lui. Malraux avait dit son émotion lors de l’inauguration de Brasilia quand, au milieu d’enfants qui représentaient des scènes de l’histoire de France, il avait vu Jeanne d’Arc, jouée par une petite fille avec sa bannière, un bouclier tricolore et un bonnet phrygien. Ce qui lui avait fait dire: « Jeanne incarne et magnifie désormais les grands rêves contradictoires des hommes.» Même Jeanne D’Arc n’est pas notre propriété, sans que ce soit une raison pour que nous coiffions toutes ses statues d’un bonnet phrygien. Aux États-Unis, on ne parle pas tout à fait l’anglais comme en Angleterre. Au Canada, aux Antilles, dans le Pacifique, en Afrique, on ne parle pas tout à fait le français comme en France. Ce n’est pas une raison pour supprimer l’Académie française. Si la France n’est pas plus propriétaire du Français que l’Angleterre de l’Anglais, elle en est la matrice. Cela nous fait un devoir de maintenir une langue de référence, d’accompagner son évolution de façon ordonnée, sans brutalité, sans rupture, sans déchirure, en préservant son génie, sa logique, son harmonie. Laissons le Français se déliter et il accouchera vite d’un « globish » mondialisé. Vous connaissez, le mot de Michelet : « L’histoire de France commence avec la langue française ». Elle pourrait bien finir avec elle. Ce n’est pas ce que veulent les francophones du monde entier. Un jour, Aimé Césaire demande à une mère de famille martiniquaise si elle est contente que ses enfants puissent apprendre le créole à l’école. À son grand étonnement, la mère de famille lui répond, énervée, « je n’envoie pas mes enfants à l’école pour qu’ils apprennent le créole, mais pour qu’ils apprennent le français! ».

Césaire et Glissant, écrivaient en Français des poèmes martiniquais et Senghor des poèmes africains. Ils y importaient des mots, en inventaient, licence poétique aidant. Ils enrichissaient sans déconstruire. Senghor, est entré à l’Académie française en disant: « Disons, qu’il y a un danger d’enrichissement désordonné et c’est la raison pour laquelle il y a, n’est-ce pas, une Académie française ». Parmi ceux qui dans le monde ont le Français en partage, qui aiment sa littérature, qui le magnifient avec leur imaginaire, beaucoup se désolent de nos renoncements. Car s’il dépérit, c’est parce que nous encourageons son dépérissement, non du fait de la fatalité du métissage culturel puisque nous sommes tous, depuis toujours, des métis culturels. Ces renoncements ont des noms. Renoncements à l’assimilation républicaine par le multiculturalisme, l’inclusion, le culte des origines.

Tout le monde se souvient de votre tonitruant « la République, c’est moi! », mais le projet de la République « une et indivisible », qu’en avons-nous fait, et vous-même qui l’encensiez jadis avant de le répudier, et de quelle façon, puisque vous allez, désormais, jusqu’à réintroduire Dieu dans les débats sur le voile? Renoncement, l’écriture inclusive qui se répand dans l’administration et dans l’université: réécrivez les fables de La Fontaine, les poèmes de Verlaine ou Les Misérables en écriture inclusive et vous comprendrez, peut-être, ce que signifie détruire une langue. Renoncement, la féminisation sauvage des noms de fonctions sans se soucier de briser l’harmonie de la langue: essayez donc avec « procureure », « défenseure » ou « docteure » qui écorchent l’oreille à moins que le « e » soit muet, mais alors, à quoi bon? Renoncement, le pédagogisme qui dit à l’élève « parle comme tu veux », « écris comme tu veux », « découvre toi-même les règles et applique-les si tu en as envie » et qui ne sanctionne plus les fautes d’orthographe, ni les fautes de syntaxe pour ne pas brider la créativité linguistique de l’enfant. Je lis que pour la correction du bac de Français on a donné cette directive à des correcteurs: « "La maîtrise de la langue dépasse largement le cadre du respect du code orthographique, il n’y a pas lieu de lui accorder une place à part ». Renoncement, le quasi-abandon de l’écriture et de la lecture. Mais, en privant une partie croissante de notre jeunesse des mots et de la syntaxe indispensables pour accueillir la transmission, se faire comprendre, nous ne lui laissons que la violence pour extérioriser ce qu’elle ressent. Renoncement, aussi, la place faite à la littérature. Comparez les manuels d’aujourd’hui à nos vieux Lagarde et Michard si respectueux du texte et de l’auteur. Qui encore dans nos écoles entend la leçon de Senghor : « Écoutez donc Corneille, Lautréamont, Rimbaud, Péguy, Claudel. Écoutez le grand Hugo. Le français, ce sont les grandes orgues qui se prêtent à tous les timbres, à tous les effets, des douceurs les plus suaves aux fulgurances de l’orage » ? Née du génie de toute une nation et de la volonté de l’État, la langue française se délite avec le délitement de l’État et de la nation.

C’est l’État qui a permis le développement du Français tel que nous le connaissons, depuis que François Ier a signé à Villers-Cotterêts en 1539 l’édit qui le rendait obligatoire pour tous les actes juridiques, que Richelieu a créé l’Académie, que Jules Ferry en a fait la langue unique de l’école. Vous avez bien compris que, dans les circonstances actuelles, la culture redevenait un grand sujet politique. Mais vous voulez une politique de dilution multiculturelle. Je veux une politique d’affirmation de ce qu’il y a de meilleur dans la culture française à offrir à l’humanité. Cela fait-il de moi, à vos yeux, un réactionnaire ? Peut-être. Moi, je préfère le nom de résistant, résistant à ce qui n’est que l’air du temps et non, comme vous voulez le croire, le grand vent de l’histoire sous lequel le Français ne pourrait que plier. « Un Français, disait Lucien Febvre qui en connaissait si bien l’histoire, c’est l’artisan laborieux d’un perpétuel travail de remaniement, d’adaptation, de synthèse qui, d’une somme d’individus de provenances diverses, d’une masse hétéroclite de produits importés du dehors, de techniques apprises d’autrui, (…) réussit à forger, à reforger, à maintenir une unité perpétuellement changeante, elle aussi, mais toujours marquée d’une marque telle qu’en regardant les créations successives qu’elle estampille, personne ne s’y trompe: elles sont françaises».

En nous annonçant que le grand remplacement par la créolisation est inéluctable vous nous rendez encore plus tangibles les menaces qui pèsent sur cette marque. Mais l’histoire de ce Français, si opiniâtre depuis toujours à persévérer dans son être, n’est pas écrite, car même si les hommes ne savent pas toujours l’histoire qu’ils font, en dernier ressort, ce sont quand même eux qui la font."


samedi 19 juillet 2025

Samedi soir (dans le Bronx des seventies)

 





Notes sur l'artiste:

Gil Scott-Heron (né le 1er avril 1949 et mort le 27 mai 2011) était un poète, musicien et auteur américain, principalement connu pour son travail de soul parlé à la fin des années 1960 et au début des années 1970, ainsi que pour sa collaboration avec le musicien Brian Jackson. Cette collaboration avec Jackson s'est caractérisée par une fusion musicale de jazz, de blues et de soul, ainsi que par des paroles traitant des questions sociales et politiques de l'époque, interprétées à la fois par le rap et le chant mélismatique de Scott-Heron. La musique de ces albums, notamment Pieces of a Man et Winter in America au début des années 1970, a influencé et contribué à l'émergence de genres musicaux afro-américains ultérieurs tels que le hip-hop et la néo-soul. L'œuvre discographique de Scott-Heron est souvent associée au militantisme noir et a été saluée par la critique pour l'une de ses compositions les plus célèbres, « The Revolution Will Not Be Televised ». À propos de son influence, un critique musical a plus tard noté que « le style proto-rap unique de Scott-Heron a influencé toute une génération d'artistes hip-hop ». Winter in America est un album studio du musicien soul et poète américain Gil Scott-Heron et du musicien Brian Jackson, sorti en mai 1974 sur Strata-East Records. Les séances d'enregistrement ont eu lieu sur trois dates, en septembre et octobre 1973, au D&B Sound Studio de Silver Springs, dans le Maryland. Cet album marquait la troisième collaboration de Scott-Heron et Jackson, après les contributions de ce dernier sur Pieces of a Man et Free Will. Premier disque produit par les deux musiciens, il fut également le premier de leur collaboration à voir Jackson co-produire une sortie. L'album présente un contenu lyrique introspectif et engagé de Scott-Heron, ainsi qu'une instrumentation douce et un paysage sonore stylistiquement ancré dans le jazz et le blues, créant une fusion entre des voix jazzy bluesy et les arrangements free jazz de Jackson. L'album est également l'une des premières sorties studio connues à contenir des éléments de proto-rap, tels qu'une production épurée et des vocalises. 






Avec votre pognon

 











mercredi 16 juillet 2025

66

 



66 au compteur, ça commence à faire pas mal de kilomètres parcourus.





Quand les Mozart de la finance deviennent ceux de la faillite

 





Macron / Bayrou dans leur numéro de duettistes et de fossoyeurs de la France, chercheraient, semble-t-il, de l'argent ?

Font-ils semblant de chercher ou se ficheraient-ils de nous ? Je pencherai plutôt pour la seconde hypothèse. 

Le plan d'économie présenté hier est une foutaise. Aucune réforme de structure, aucune mesure forte, rien sur l'immigration, juste des annonces de communication. 

Bref, la France va dans le mur et la "macroncrature" accélère.

C.D





mardi 15 juillet 2025

Je ne fêterai pas votre révolution.

 



Je ne fêterai pas votre révolution.

On ne célèbre pas le vol, le viol, le crime.

Mais je prendrai le deuil de vos pauvres victimes.

Elles seules ont droit à ma vénération.


Je ne fêterai pas l’espérance trahie

Du peuple demandant l’arbitrage royal

Jusqu’alors rendu juste, équitable et loyal

Mais au nom d’une foi par votre orgueil haïe.


Je ne célèbrerai pas votre intolérance.

Ni vos sacrilèges, ni vos profanations.

Ni les grands mots ronflants de vos proclamations

Prônant la liberté dont vous priviez la France.


Je ne fêterai pas l’infâme Cordelier

Faisant assassiner, par sa triste colonne,

En l’Eglise du Luc, près de six cents personnes

Dont cent cinquante enfants réunis pour prier.


On ne pardonne pas les Oradours-sur-Glane

Et vous seriez fondés d’en tarer les nationaux-socialistes

Si vous n’aviez, chez nous, fait pire aussi

Vous êtes précurseurs, Messieurs, et non profanes.


Quand vous jetiez aux fours, par vous chauffés à blanc,

Les mères, les enfants, les vieillards, les mystiques,

Vous disiez faire le pain de la République…

Mais Amey, mieux qu’Hitler, les y jetait vivants !


Car c’est bien cet Amey, de sinistre mémoire,

L’un de vos généraux prétendu glorieux,

Qui fut l’instigateur de ce supplice odieux…

Vous avez, aussi vous, eu vos fours crématoires.


Et Turreau trouvait tant de plaisir à ces jeux

Qu’il faisait ajouter, quand manquaient les dévotes,

Et malgré tous leurs cris, les femmes patriotes…

Votre fraternité les unissait au feu.


Je ne fêterai pas vos tanneries humaines

dont votre chirurgien, Pecquel fut l’écorcheur

Ni son ami Langlois, de MEUDON, le Tanneur

Ni votre grand saint just disant qu’en ce domaine

« peau d’homme vaut bien mieux que celle du Chamois»

Que celle de la femme plus souple et plus fine…»


Vous étiez sans culottes, alors ça se devine

vous vous en fîtes faire en peau de villageois


Aujourd’hui, nous pouvons vous juger à vos faits.

Votre révolution a incendié notre terre.

Elle a porté, partout, la misère et la guerre, quand le monde

à jamais plus désiré la paix….


Je ne veux pas fêter votre révolution

On ne célèbre pas le vol, le viol, le crime.

Je porterai le deuil de toutes ses victimes.

Elle seules ont droit à ma vénération.



Pierre d’Angles (1989), publié sur le compte Montjoie Saint Denis






lundi 14 juillet 2025

14 juillet

 



  Les drapeaux français devraient être mis et rester en berne, aussi longtemps que Macron restera président, aussi longtemps que notre nation n'aura pas retrouvé sa souveraineté, aussi longtemps que la république continuera de trahir la France.


C.D




samedi 12 juillet 2025

 



Assemblée Nationale ? Sénat ?

Les deux, mon Capitaine !


mais nous pourrions ajouter, Conseil Constitutionnel, Cour des comptes, Conseil d'état et tous les comités Théodule et autres assemblées territoriales.

"La cour suprême en France, c'est le peuple", disait le Général. Alors sauvons la France par le référendum !


C.D  




jeudi 10 juillet 2025

 




Je marche beaucoup. C'est l'occupation préférée des (presque) vieux qui se sont vu interdire de courir par l'académie de médecine. Alors, on en voit des choses dans les rues des différentes communes traversées, comme l'état de plus en plus délabré des trottoirs, des chaussées et des caniveaux. 
Le problème n'est pas nouveau, loin de là, et l'été dernier j'avais eu quelques échanges "tendus" avec le DGS de Bihorel, dont le nom m'échappe et qui devait quitter Bihorel pour des cieux plus cléments.
Entre temps, pendant l'intérim de la première dauphine, il nous avait été annoncé que notre commune, devant l'impéritie de la métropole, reprenait les choses en mains. 





On allait voir ce que l'on allait voir et Nathalie Lecordier, le 24 octobre dernier, partageait une publication de "Bihorel ma ville" qui nous annonçait dans le sabir du service "com" de notre commune, je cite " La propreté des voiries est un axe fort de progrès voulu par la Municipalité." (si quelqu'un pouvait traduire? Merci).
Une machine  dernier cri avait été louée pour trois ans et un conducteur spécialisé engagé.
Les premiers mois, la machine et son pilote n'ont pas chômé et nous eûmes droit dans nos rues à des passages répétés. Depuis, plus rien !
Un an après, retour à la case départ, les caniveaux sont envahis par la végétation et les trottoirs défoncés et enherbés. Que s'est-il passé ? La clef de la machine a-t-elle été égarée ?  
Bien évidemment, ce sujet peut sembler aussi important que le problème des crottes de caniches, mais cela dénote un laisser-aller certain et donne une image négligée à notre commune. 

En attendant, selon la formule en vogue, "c'est Nicolas qui paie" et qui voit chaque année ses impôts fonciers augmenter pour toujours moins de rendement sur le terrain.


C.D


Ce billet écrit voilà plusieurs jours, mais non publié, a été rattrapé par la machine en question qui ce matin, dès 06 heures, a couvert le chant des oiseaux par ses vrombissements. 
Les services de la mairie ont judicieusement choisi les nuits où l'on dort les fenêtres ouvertes pour faire nettoyer les caniveaux à l'heure du laitier...


















La France "Oummaniste" (1)

 




Rappelons-nous, mes chers Compatriotes, que l'islamo-gaulliste De Villepin c'est aussi:

- la privatisation des autoroutes
- le CPE en 2006 qui mit des millions de Français dans la rue
- sa complicité dans l'immigration massive et incontrôlée
- sa participation dans la dette de la France et les 3.500 milliards d'euros 
- a voté pour Maastricht 
- a appelé à voter LFI en 2024
- est financé par le Qatar


"on ne peut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre." Albert Einstein

C.D

(1)  pour ceux qui ne le sauraient pas encore, Villepin vient de créer son parti "la France humaniste"








 

Talion



 


 Italie:  Un éboueur de 62 ans a abattu l’assassin de son fils, libéré prématurément. Il a mené sa propre enquête, l’a retrouvé, échangé quelques mots… avant de sortir un revolver et de lui tirer une balle en plein cœur. 

Son fils avait été tué pour une dette de 25€.