"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mercredi 20 août 2025

Rues françaises


 

Rouen Saint Sever 1970/80



"C'est bien beau de parler de l'Afghanistan, mais nous aussi, nous aimerions qu'en France, les gens que l'on croise dans les rues ressemblent à ceux que l'on voit sur les photos des années 70."



Kaboul 1970





mardi 19 août 2025

C'est pour quand à Bihorel ?

 



 Voici approximativement un an, sur le compte Facebook du plateau des Provinces, j'avais eu un échange au sujet de la sécurité et de l'éclairage la nuit dans le vieux Bihorel avec Mme Nathalie  Lecordier qui, un peu exaspérée, m'avait répondu "rassurez-vous, on va rallumer". C'était l'époque où "elle se gonflait comme un bœuf".

Nous voilà bientôt fin aout, la durée nocturne s'allonge, l'automne approche avec le passage à l'heure d'hiver et "on n'a toujours pas rallumé".

Mme Nathalie Lecordier va se porter candidate à la fonction de maire de Bihorel, et avant même d'avoir été élue à ce poste, elle ne tient déjà pas ses promesses.

 Une bien mauvaise entrée en campagne.


C.D




dimanche 17 août 2025

 



«La Commission Européenne vous attend comme une araignée dans sa toile […]. Des sommes gigantesques vont s’accumuler et on va les confier à qui ? À des individus qui sont nommés par les gouvernements mais qui prêtent aussitôt serment de ne pas en recevoir d’instructions et ne sont donc même pas responsables devant eux. 

On va inventer un pouvoir absolument arbitraire et technocratique, avec un argent fou ; et pour le contrôler, on va avoir une institution aussi artificielle que l’assemblée de Strasbourg. C’est-à-dire quoi ? En réalité une amicale de parlementaires qui n’ont de comptes à rendre à personne. Avant de construire une institution, nationale ou pas, il faut savoir qui sera responsable de quoi et devant qui.»


Charles de Gaulle





vendredi 15 août 2025

 




Bonne et Sainte fête de l'Assomption !





Voilà quelques instants, en ce 15 août 2025, je suis sorti de la messe célébrée à l'église Saint François sur les Hauts de Rouen et cela sous la protection d'une dizaine de Chasseurs alpins, mitraillettes prêtes à faire feu. C'est chouette le vivre ensemble, non ?
Que ces militaires soient ici très sincèrement remerciés pour leur présence et les risques qu'ils prennent pour nous. 

Ceci dit, cela donne une impression bizarre de quitter un lieu de culte catholique sous la protection de l'armée et l'on comprend mieux l'angoisse que connaissent nos compatriotes de confession juive un peu partout dans le monde, sans oublier nos frères chrétiens en Orient et en Afrique.

La France est devenue un bien triste pays que la république laisse s'effondrer.


CD  




mercredi 13 août 2025

 




«La frite reste nostalgique, patriote comme le bifteck.»


Roland Barthes





lundi 11 août 2025

 



  "Un général chouan est allé à la mort ainsi. Il était debout sur la charrette, la foule le conspuait, lui lisait. Au pied de l’échafaud, avant de monter les marches vers la guillotine, il a corné la page ! ".


Sylvain Tesson. Géographie de l’instant.





dimanche 10 août 2025

L’homélie du cardinal Sarah à Sainte-Anne-d’Auray

  




    À l’occasion de la célébration du Grand Pardon de Sainte-Anne-d’Auray, marqué cette année par le jubilé des 400 ans des apparitions de sainte Anne, une messe pontificale a été célébrée ce samedi 26 juillet 2025 au mémorial du sanctuaire, présidée par le cardinal Robert Sarah, envoyé spécial du pape Léon XIV.


          "Bien chers frères de Bretagne et de la France,


  Je salue avec respect les autorités civiles ici présentes à l’occasion du quatre-centième anniversaire des apparitions de sainte Anne en ces lieux. Le pape Léon XIV m’a délégué auprès de vous pour être son envoyé extraordinaire en ce sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray. Le Saint Père veut par ce geste souligner l’importance qu’il accorde à votre pèlerinage. Je vous apporte donc, à vous tous, pèlerins de sainte Anne, les salutations et la bénédiction de la part de notre pape bien-aimé Léon XIV.

Le Pape prie pour vous en ce jour. Par son envoyé, il vous témoigne de son affection paternelle. En son nom, je salue très amicalement Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes, qui aime tant sainte Anne. Je salue les autres évêques, les pères abbés et supérieurs de communautés ici présents, les prêtres venus de Bretagne et d’ailleurs, et vous, chers pèlerins de sainte Anne, qui êtes venus en ce sanctuaire pour répondre à l’appel de sainte Anne et surtout pour adorer Dieu.

En ce lieu, il y a 400 ans, sainte Anne apparaissait à Yvon Nicolazic pour lui dire : "Yvon Nicolazic, Me zo Anna, mamm Mari. Yvon, ne crains rien, je suis Anne, mère de Marie, dites à votre recteur, à votre prêtre, que sur la terre appelée le Bocenno – c’est-à-dire ce lieu où nous nous trouvons actuellement,– on a construit autrefois une chapelle dédiée en mon nom, c’était la première de tout le pays. Il y a 924 ans et 6 mois qu’elle est ruinée, je désire qu’elle soit rebâtie au plus tôt et que vous en preniez soin parce que Dieu veut que j’y sois honorée, Dieu veut que vous y veniez en procession".

Chers frères et sœurs, sainte Anne a dit à Yvon Nicolazic : "Dieu veut ce lieu". Dieu a choisi cette terre pour en faire un lieu saint, Dieu a voulu qu’une parcelle de votre terre, une parcelle de votre pays, la France, soit un lieu sacré, un lieu réservé. Dieu a voulu que vos ancêtres ne cultivent pas ce lieu, ne l’exploitent pas par l’élevage ou l’agriculture. Il a choisi ce lieu pour y être honoré.

Il y a là un grand mystère qu’il faut méditer. Il y avait bien d’autres églises disponibles, il y avait bien d’autres lieux possibles, mais il a choisi celui-là. Pourquoi ? D’abord pour nous dire que Dieu est premier, que la gloire de Dieu nous précède et ne nous appartient pas. Dieu nous a créés par un acte d’amour gratuit, toute la création est l’œuvre de ses mains, le cadeau gratuit de son amour.

Nous n’avons pas mérité son amour, il nous a aimés le premier, nous lui devons tout car c’est à lui que nous devons la vie, le mouvement et l’être. Pour nous qui sommes ses créatures et ses enfants, honorer Dieu, lui rendre gloire, c’est faire œuvre de justice. Rendre gloire à Dieu n’est pas un choix optionnel, c’est un devoir, une nécessité. Il est très important d’en reprendre conscience, surtout dans vos sociétés qui ont tendance à considérer Dieu comme mort, inutile, sans intérêt.

Trop souvent en Occident, on présente la religion comme une activité au service du bien-être de l’homme. La religion est assimilée à des actions humanitaires, à des actes de bienfaisance, d’accueil des migrants et des sans-abri abris, à la promotion de la fraternité universelle et à la paix dans le monde. La spiritualité serait une forme de développement personnel, elle serait là pour apporter un peu de soulagement à l’homme moderne tendu vers ses activités politiques et économiques habituelles. Même si ces questions sont importantes, cette vision de la religion est fausse. La religion n’est pas une question de nourriture ou d’actions humanitaires. Dans le désert, c’est la première tentation que Jésus a rejetée. Pour racheter l’humanité, il faut vaincre la misère de la faim et de la pauvreté, c’est ce que le diable propose au Seigneur. Mais Jésus répond que ce n’est pas la voie de la rédemption. Il nous fait comprendre que même si tous les hommes avaient de quoi manger à leur faim, si la prospérité s’étendait à tous, l’humanité ne serait pas rachetée.

Nous voyons comment précisément dans les pays de l’aisance, de la richesse, de l’abondance, l’homme se détruit, s’autodétruit, parce qu’il oublie Dieu et ne pense qu’à sa richesse et à son bien-être terrestre. Ce qui sauve le monde, c’est le pain de Dieu. Il fait nourrir l’homme du pain de Dieu, et le pain de Dieu, c’est le Christ lui-même. Ce qui sauvera le monde, c’est l’homme qui se tient à genoux devant Dieu pour l’adorer et le servir. Dieu n’est pas à notre service. C’est nous qui sommes à son service.

Nous avons été créés pour louer et adorer Dieu. C’est dans l’adoration de Dieu que nous découvrons notre véritable dignité, la raison ultime de notre existence. C’est à genoux devant Dieu que l’homme découvre sa véritable grandeur et sa noblesse. Et si nous n’adorons pas Dieu, nous finirons par nous adorer nous-mêmes. Dieu a choisi ce lieu pour être adoré, Dieu a choisi la France pour qu’elle soit comme une terre sainte, une terre réservée à Dieu. Ne profanez pas la France avec vos lois barbares et inhumaines qui prônent la mort alors que Dieu veut la vie. Ne profanez pas la France car c’est une terre sainte, une terre réservée à Dieu. La Bretagne est une terre sacrée et doit demeurer une terre sacrée, une terre réservée à Dieu, Dieu doit y avoir la première place.

Et notre première activité est d’adorer, de glorifier Dieu. C’est l’expression la plus haute de notre gratitude envers Dieu et la réponse la plus belle de notre vie à l’amour exceptionnel qu’il nous porte. Pour adorer Dieu, il faut se mettre à part, dans le silence. Venez ici dans le silence du cœur pour écouter Dieu. C’est ce qu’on appelle entrer dans une attitude sacrée. Il y a des lieux sacrés, des lieux réservés à Dieu, choisis par Dieu. Ces lieux ne peuvent être profanés par d’autres activités que la prière, le silence et la liturgie.

Nos églises ne sont pas des salles de spectacles, ni des salles de concert ou d’activités culturelles ou de divertissements. L’église, c’est la maison de Dieu. Elle lui est exclusivement réservée. Nous y entrons avec respect et vénération, correctement habillés parce que nous tremblons devant la grandeur de Dieu. Nous ne tremblons pas de peur mais de respect, de stupeur et d’admiration.

Je veux redire merci aux Bretons et aux Bretonnes qui savent porter les plus beaux vêtements traditionnels pour rendre gloire à la majesté divine. Il ne s’agit pas ici de folklore. L’effort extérieur que vous faites pour vous habiller n’est que le signe de l’effort intérieur que vous faites pour vous présenter à Dieu avec une âme pure, lavée par le sacrement, ornée par la prière et l’esprit d’adoration. Les lieux sacrés ne nous appartiennent pas, ils sont à Dieu. La liturgie a pour objectif la gloire de Dieu et la sanctification des fidèles et la musique sacrée est un moyen privilégié pour faciliter une part active et pleinement consciente des fidèles à la célébration sacrée des mystères chrétiens.

Lors des apparitions, sainte Anne demande à Yvon Nicolazic que l’ancienne église soit rebâtie et qu’on en prenne soin. C’est difficile, c’est coûteux, c’est exigeant, et pourtant, c’est l’image de ce que Dieu veut aujourd’hui. Dieu veut encore aujourd’hui que nous rebâtissions sa maison. Dieu vient nous dire aujourd’hui, à chacun d’entre nous : "j’ai choisi ton âme, j’ai choisi ton cœur comme une terre sacrée pour y être adoré". Ton âme de baptisé est un lieu sacré, ne le profane pas en le livrant aux passions désordonnées et à l’esprit du monde, ne le profane pas en volant à Dieu la première place. Si l’église de ton âme est ruinée alors entends l’appel de Dieu. Il est temps de la rebâtir et de la rebâtir sur le roc, la fondation solide sur laquelle nous devons bâtir notre vie et notre espérance.

Oui il est temps de rebâtir l’église de notre âme, il est temps de te confesser, confesse les péchés que tu as commis en parole ou en action, la nuit ou le jour, confesse-toi en ce temps favorable et au jour du salut reçois le trésor céleste. "Surtout veille sur ton âme", nous dit saint Cyrille de Jérusalem. Il est temps d’en prendre soin en gardant chaque jour un vrai temps de prière intense silencieuse, il est temps d’expulser les idoles de l’argent, des écrans, de la séduction facile et vulgaire. Dieu veut ton cœur, Dieu veut ton âme comme il a voulu cette terre de Bretagne.

Ton âme est un lieu sacré, prends-en soin. C’est là seulement en ce sanctuaire sacré de ton âme que Dieu pourra te parler, te consoler, te faire revenir à lui par une conversion radicale. C’est seulement dans ce sanctuaire intérieur que tu pourras entendre son appel à être saint, à être un adorateur. "Soyez saint car moi le Seigneur votre Dieu je suis saint". C’est en ce lieu intérieur et sacré que toi, jeune homme, tu pourras entendre son appel à être prêtre ou religieux. Que toi, jeune fille, tu pourras entendre son appel à te livrer à lui dans la vie religieuse en lui consacrant ton corps, ton cœur et toutes tes capacités d’aimer. Si tu profanes ce lieu intérieur de ton âme par une vie dominée par le péché et les divertissements du monde, tu risques de passer à côté de ta vie, tu risques de ne jamais vraiment être toi-même.

Mes frères et sœurs bien-aimés, ne volons pas à Dieu le sanctuaire sacré de notre âme. Dieu l’a créé, Dieu l’a racheté, ne profanons pas notre corps. Notre corps est le Temple de Dieu et l’Esprit de Dieu habite en nous. Ne détruisons pas ce Temple car le Temple de Dieu est sacré et ce Temple c’est nous. Dieu nous l’a confié pour que nous en prenions soin et pour que nous puissions l’adorer dans le silence. Dieu le veut, Dieu te veut.

Chers frères et sœurs, Dieu a choisi ce morceau de terre de Bretagne avec une intention toute spéciale, il a voulu y être honoré à travers le culte rendu à sainte Anne. Il n’y a aucun autre lieu au monde où sainte Anne soit apparue. Quel privilège ! quelle grâce ! quel mystère ! Sainte Anne porte en ce lieu un message particulier, elle qui avec Joachim n’avait pas d’enfant à cause de son âge avancé. Son cœur devait être plein de peine et d’inquiétude. Quelle souffrance pour le cœur d’une femme qui aspire à devenir mère et qui voit son attente se prolonger.

Combien sainte Anne a dû s’interroger : est-ce de ma faute ? pourquoi une telle épreuve ? Certainement parmi vous il y a des hommes et des femmes qui souffrent de ne pas avoir d’enfant. Certainement parmi vous il y a des parents dont le cœur, comme celui de sainte Anne, est envahi par la souffrance, l’angoisse et l’inquiétude pour des enfants malades, qui ont abandonné la foi et qui semblent s’éloigner de Dieu, ou encore pour leur famille, ou pour leur patrie qui semble en danger.

Nos épreuves et nos souffrances nous mettent parfois dans un état de profonde incompréhension. Pourquoi la mort d’un enfant ? pourquoi la souffrance des innocents ? pourquoi la guerre ? pourquoi la trahison ? pourquoi Seigneur ? Nous nous sentons parfois abandonnés par lui. Apparemment Dieu n’est plus là, et pour l’Europe, Dieu est mort. Faut-il se révolter ? Faut-il croire que Dieu nous est devenu indifférent ? Faut-il abandonner la pratique religieuse parce qu’il n’écoute pas mes prières ? Faut-il cesser de prier et d’aller à la messe dominicale ? Regardons sainte Anne et écoutons sa voix. Que fait-elle ? Entre-t-elle dans la révolte contre Dieu ? Se détourne-t-elle de Dieu ? Non, elle demeure dans l’adoration. Dieu est plus grand que nos incompréhensions, que nos doutes. Dieu est plus grand que notre cœur. Face au mal, nous n’avons pas de réponses toutes faites, nous n’avons pas de réponses humaines. Face au mal, nous n’avons qu’une seule réponse : l’adoration. Notre seule réponse face au mystère du mal est l’adoration silencieuse. Oui le mal est incompréhensible mais nous savons par la foi que la confiance adorante en Dieu est plus forte que l’absurdité du mal.

Sainte Anne est venue dire ici aux Bretons et à toute la France, et à travers eux aux hommes de tous les pays et de tous les lieux, que l’adoration est l’unique remède au désespoir. La foi en Dieu et l’adoration de Dieu sont les uniques remèdes qui peuvent garantir aux hommes une paix solide et durable. 

Vous tous qui souffrez je m’adresse à vous, regardez sainte Anne, vous tous qui désespérez pour vos enfants, vos parents, votre patrie, regardez sainte Anne. Comme elle, persévérons dans l’adoration. L’adoration de Dieu ne nous décevra jamais. L’adoration patiente et silencieuse de sainte Anne a permis que naisse Marie, la mère du Sauveur, la plus belle, la plus pure, la plus sainte de toutes les créatures. Vous tous dont le cœur porte souffrance et peine, votre adoration portera du fruit en espérance. L’adoration persévérante et acharnée déchire les ténèbres et apporte la lumière de l’espérance. 

Quand tout parfois semble sombre, nous pouvons toujours dire, avec notre pape bien-aimé Léon XIV, que le mal ne l’emportera pas, le mal ne prévaudra pas. Dieu, notre Dieu, est infiniment bon, infiniment beau, infiniment grand. Aujourd’hui, avec sainte Anne, en ce lieu béni et choisi par Dieu, que s’élève en chacun de nos cœurs ce cri d’amour : "Venez, adorons le Seigneur, venez, adorons-le, prosternons-nous devant lui, plions nos genoux devant l’Éternel notre Créateur car il est notre Dieu. Amen"."





samedi 9 août 2025

 

   " En l’espace de quelques années (…) : la seconde mort de Dieu dont l’enterrement religieux, comme il se doit, a pris devant l’histoire le nom de “concile Vatican II”, la destruction programmée du catholicisme rituel et festif des petits et des humbles – celui des Rogations et de la Fête-Dieu, celui des saints intercesseurs et du rosaire -, le krach de la foi, l’offensive libertaire contre la verticalité et le “nom du père” en tant que principe et source d’autorité, la destitution biologique, juridique et sociale de la paternité avec la pilule et la déchéance du pater familias, la dissolution de la famille au nom du droit au bonheur individuel, le sexe comme ersatz de l’amour, le remplacement des traditions populaires par une culture de masse importée de l’étranger, l’ethnocide des campagnes, la fin des paysans et la déconstruction des paysages, soit, dans la novlangue techno, le remembrement qui a saccagé la France à la fin des années cinquante. "


Patrick Buisson





vendredi 8 août 2025

 





Faudrait que je me dépêche, il est 21h07 et il ne va plus rester de côte de bœuf !






mercredi 6 août 2025



 



 "Nous voici parvenus au bout de vingt siècles de haute civilisation et cependant aucun régime ne résisterait à deux mois de vérité."


Louis Ferdinand Céline







 












mardi 5 août 2025

 




Qu'est-ce qu'ils ont pu se moquer de nous, à gauche comme à droite et aujourd'hui, c'est pire encore.





jeudi 31 juillet 2025

La débandade de l'U.E et la faillite de Macron

 



  J'avais décidé de me tenir éloigné de mon clavier, j'avais rangé mon encrier et ma plume, laissé tomber "X", les "breakin'news" et tout le tintouin, et cela devait durer jusqu'à ce que les feuilles commencent à jaunir et tomber des arbres. Je me sens las et la cause en est cette morosité d'une actualité qui ressasse les mêmes problèmes et évoque toujours les mêmes causes sans que l'on ait le sentiment que quelqu'un va enfin prendre le taureau par les cornes et renverser la table.

L'Histoire a ses facéties. Parfois une lueur d'espoir peut apparaitre et il se peut que cette lueur vous soit offerte par l'adversaire. La débandade de l'U.E, incarnée par Van der la yen, "qui s'est faite manger au petit déjeuner par Trump" (dixit Victor Orban) est de cet ordre là.

Depuis 1992, l'U.E nous emmène à notre perte et l'Europe en tant que puissance économique et culturelle est en train de sortir de l'Histoire, elle qui pourtant l'a écrite durant des siècles et a porté la civilisation à un niveau jamais atteint sur cette planète. Pour l'U.E, cet accord de dupes signé avec les Etats Unis, ressemble à une débandade .

Les plus anciens d'entre vous, mes chers Compatriotes, se rappelleront comment les "maastrichtiens" à l'époque du référendum sur le traité, nous vendirent cette Union Européenne. Elle devait nous apporter "la paix et la prospérité". Quatre décennies plus tard, la guerre est à nos portes et la France, avec son économie détruite et sa dette abyssale (3.300 milliards, quand même ! ) est au bord de la banqueroute. 

Et pourtant, malgré cela, les européistes intégristes continuent à prêcher "qu'il faut plus d'Europe", que nous serions un "géant économique mais un nain politique" (Valérie Hayer) et qu'il nous faut continuer à foncer dans le mur en accélérant et en klaxonnant !  

Le dernier argument avec lequel les fanatiques de l'U.E nous "brainwashaient" ces derniers temps, était "qu'unis, nous sommes plus fort". Pas de bol, celui là aussi a fait "pschitt". Le Royaume Uni, négociant seul face à Trump, a obtenu des conditions moins mauvaises que "Frau Casque à pointe" pour l'U.E. Je dis Frau casque à pointe, parce que depuis qu'elle est présidente de la commission européenne, tout ce qu'elle négocie, va dans le sens des intérêts de l'Allemagne. En résumé, elle sacrifie, entre autres, l'agriculture française (déjà avec le Mercosur) au profit de l'industrie automobile allemande. L'accord avec les U.S est du même tonneau. Grosses berlines contre poulets et maïs yankees. 

Cette humiliation et cette désillusion des européistes pourraient sonner le glas de cette U.E. Il leur sera dorénavant bien difficile de continuer à nous vendre un système qui a fait preuve d'incompétence et qui chaque jour, emmène les nations qui la composent vers l'abime.

Et la France dans tout cela ? Qui pour la défendre, maintenant que les européistes ont soldé sa souveraineté et bradé son indépendance. Dans ces négociations, elle n'a pas eu son mot à dire ou peut-être pire encore, ses représentants ont acquiescé à la débâcle par idéologie. Où était Macron ? Sans doute trop occupé à faire le Kéké en reconnaissant un état palestinien qui n'existe pas, à l'intérieur de quelles frontières, sous quelle autorité ? Et tout cela sans aucune contrepartie, alors qu'il reste plus de cinquante otages dans les tunnels des terroristes du Hamas ? Macron cherchait juste à exister, à faire parler de lui, à faire diversion. Pire, il se murmure que cette reconnaissance viendrait après des négociations avancées avec le Qatar et l'Arabie Saoudite, notamment au sujet de la dette française. Avec Le FMI, la mise sous tutelle serait proche, alors tous les soutiens seraient bons à prendre pour la retarder...   

Mais c'est encore Trump qui en parle le mieux: " Macron, c'est un bon gars mais ce qu'il dit n'a pas d'importance". Ultime humiliation ! 

"La gauche et la droite sont deux détaillants qui ont le même grossiste: l'Europe" déclarait Philippe Seguin à l'époque de Maastricht. Il est temps de passer au "Bruxit", de sortir de cette Union Soviétique Européenne, de retrouver notre souveraineté et de reprendre la construction d'une autre Europe en s'inspirant de la conception gaullienne.

Les Américains se sont donné un Président qui défend leurs intérêts et celui de leur pays. Ici, depuis des années, c'est le parti de l'étranger qui gouverne.

Tragique début de 21ème siècle pour la France.


C.Dragasès



 

 

mercredi 30 juillet 2025

Henri Guaino : « Lettre ouverte à Jean-Luc Mélenchon à propos de la langue française et de quelques autres sujets »




 par Henri Guaino / Le Figaro - 26 juillet 2025


 "Il y a quelques semaines, lors d’un colloque à l’Assemblée nationale, vous avez enflammé le débat public en vous attaquant, cette fois, à la langue française. Comme toujours, vous avez trouvé le ton et les mots qu’il fallait pour exaspérer vos adversaires politiques. Quitte à feindre vous-même la colère, vous prenez un malin plaisir à mettre les autres en colère pour leur faire perdre la maîtrise d’eux-mêmes. Et, ça marche. Il faut dire que vous ne reculez devant rien, comme lorsque vous avez osé comparer Mathilde Panot et Manuel Bompard à Léon Blum, vous qui connaissez pourtant si bien l’histoire de la gauche, ou quand Rima Hassan vous est apparue comme la réincarnation de Victor Hugo, vous qui connaissez pourtant si bien Victor Hugo. Avec la langue française, que vous maniez pourtant si bien, vous nous refaites le coup. L’erreur serait, de ne pas prendre assez au sérieux le défi derrière la provocation. Car c’est bien un défi que lance, à tous ceux qui ne s’y résignent pas, cette vision post nationale et post républicaine que vous portez désormais et qui est dans l’air du temps délétère qui souffle sur nos sociétés malades. Vous avez, comme le disait Camus à propos de l’intelligentsia de gauche de son époque, décidé de placer votre fauteuil dans ce que vous pensez être le sens de l’histoire qui pour vous, désormais, se trouve dans la créolisation, chère au poète et philosophe martiniquais Édouard Glissant.

Il y a, dans ce que vous avez dit, une part de vérité : toute culture, toute civilisation, toute langue vivante emprunte aux autres. Pour parler comme Édouard Glissant, elles ont toutes des racines multiples. Le Français comme le créole dont mon ami, Alain Bentolila, auteur du premier dictionnaire de créole haïtien, dit qu’il est né d’une base syntaxique africaine sur laquelle sont tombés les mots français des maîtres d’esclaves des Antilles. Seules les sociétés hermétiquement fermées n’empruntent pas, mais elles dégénèrent, se dessèchent dans le totalitarisme des mondes clos et s’effondrent au moindre choc venu de l’extérieur. La défense éperdue de la pureté est une tentation mortifère. Mais, comme toujours, tout est une question de limite: celle de la capacité d’une culture, d’une civilisation, d’une langue à digérer les emprunts qu’elle fait aux autres, les assimiler, les fondre dans un tout auquel ils apportent une vitalité nouvelle et dans lequel ils trouvent un sens nouveau et un nouvel éclat.

Là, commencent nos divergences : au lieu de fondre les parties dans le tout, vous voulez dissoudre le tout dans les parties. C’est à dessein que vous avez employé le mot « remplacement » : vous souhaitez, vous l’avez dit, remplacer peuple français par un autre peuple et la langue française par une autre langue. Vous pensez que, pour l’un comme pour l’autre, la créolisation est en marche et que rien ne l’arrêtera. Derrière vos revirements, il demeure chez vous une constante : la vision marxiste de l’histoire engendrée par la lutte des classes, même si vous avez troqué un prolétariat contre un autre, les ouvriers contre les nouveaux damnés de la terre. Je vous écoute et je pense à Marx et Engels à propos du cosmopolitisme qui ouvrait la porte à l’internationalisme prolétarien : « En exploitant le marché mondial, la bourgeoisie a donné une forme cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au grand regret des réactionnaires, elle a dérobé le sol national sous les pieds de l’industrie. »

Vous nous racontez la suite de l’histoire : au grand regret des réactionnaires, la mondialisation de la concurrence, en conduisant à l’importation massive de main-d’œuvre à bon marché, a installé le cosmopolitisme sur le sol national, rendant la créolisation aussi inéluctable que jadis, pour les marxistes, la dictature du prolétariat. Sauf que, depuis Marx, nulle part on a vu le prolétariat prendre le pouvoir. Vous cherchiez comment durcir le camp d’en face pour durcir le vôtre: camp contre camp, exploités contre exploiteurs, révolutionnaires contre réactionnaires. Vous avez trouvé « le grand remplacement ». C’est un coup de génie. Vous vous emparez du mot de l’adversaire. Vous le retournez. Ce faisant, vous donnez une réalité à la menace et vous coalisez tous ceux qui, pour rien au monde, ne veulent être remplacés, même ceux qui se méfiaient de ce mot aux relents de grand complot. On aurait tort de n’y voir qu’un calcul électoral. Vous vous vivez désormais comme un révolutionnaire, accoucheur de l’histoire. Comme tous les révolutionnaires vous êtes convaincu que la plus grande violence est toujours du côté de ceux qui s’opposent au sens de l’histoire, en oubliant un peu vite les grands crimes qui ont été commis en son nom.

Vous vous rêvez en démiurge de la révolution du grand remplacement par la créolisation. Je ne dirais pas qu’il y a chez vous un petit penchant autoritaire de type bonapartiste. Vos amis, d’ailleurs, le prendraient pour une insulte. Je dirais plutôt que je sens chez vous un rapport au pouvoir personnel semblable à celui de François Mitterand qui, après l’avoir tant critiquée, expliquait, une fois élu président, que la Ve République, dangereuse avant lui, le redeviendrait après lui. Mais, devant le guide de la révolution que vous êtes devenu, je ne peux pas m’empêcher de me demander si vous n’aspirez pas à être l’égal de Lénine ou de Castro plutôt que celui de François Mitterrand. Au pouvoir, quel genre d’accoucheur de l’histoire seriez-vous ? En attendant, la preuve selon vous que le destin de la France et de la langue française sont scellés, c’est que 40% des Français seraient déjà bilingues. Mais, ce n’est qu’une donnée d’enquête déclaratoire, personne n’a fait passer un examen à tous les Français pour évaluer leur maîtrise d’une deuxième langue. Et qu’est-ce que le bilinguisme a à voir avec la créolisation ? Les bilingues ne mélangent pas leurs deux langues pour n’en faire qu’une. Vous avancez un autre argument: « nous ne sommes pas propriétaires de la langue française ». Pour les langues, il n’y a ni brevet ni droit d’auteur et aucune œuvre de l’esprit humain n’appartient à son créateur : vous créez, l’humanité s’empare de votre création et en fait ce qu’elle veut.

Je ne crois pas que Marx se serait reconnu dans l’Union soviétique, ni Nietzsche dans le nazisme, ni que Sophocle reconnaîtrait son Antigone dans toutes les représentations que l’on en a faites après lui. Malraux avait dit son émotion lors de l’inauguration de Brasilia quand, au milieu d’enfants qui représentaient des scènes de l’histoire de France, il avait vu Jeanne d’Arc, jouée par une petite fille avec sa bannière, un bouclier tricolore et un bonnet phrygien. Ce qui lui avait fait dire: « Jeanne incarne et magnifie désormais les grands rêves contradictoires des hommes.» Même Jeanne D’Arc n’est pas notre propriété, sans que ce soit une raison pour que nous coiffions toutes ses statues d’un bonnet phrygien. Aux États-Unis, on ne parle pas tout à fait l’anglais comme en Angleterre. Au Canada, aux Antilles, dans le Pacifique, en Afrique, on ne parle pas tout à fait le français comme en France. Ce n’est pas une raison pour supprimer l’Académie française. Si la France n’est pas plus propriétaire du Français que l’Angleterre de l’Anglais, elle en est la matrice. Cela nous fait un devoir de maintenir une langue de référence, d’accompagner son évolution de façon ordonnée, sans brutalité, sans rupture, sans déchirure, en préservant son génie, sa logique, son harmonie. Laissons le Français se déliter et il accouchera vite d’un « globish » mondialisé. Vous connaissez, le mot de Michelet : « L’histoire de France commence avec la langue française ». Elle pourrait bien finir avec elle. Ce n’est pas ce que veulent les francophones du monde entier. Un jour, Aimé Césaire demande à une mère de famille martiniquaise si elle est contente que ses enfants puissent apprendre le créole à l’école. À son grand étonnement, la mère de famille lui répond, énervée, « je n’envoie pas mes enfants à l’école pour qu’ils apprennent le créole, mais pour qu’ils apprennent le français! ».

Césaire et Glissant, écrivaient en Français des poèmes martiniquais et Senghor des poèmes africains. Ils y importaient des mots, en inventaient, licence poétique aidant. Ils enrichissaient sans déconstruire. Senghor, est entré à l’Académie française en disant: « Disons, qu’il y a un danger d’enrichissement désordonné et c’est la raison pour laquelle il y a, n’est-ce pas, une Académie française ». Parmi ceux qui dans le monde ont le Français en partage, qui aiment sa littérature, qui le magnifient avec leur imaginaire, beaucoup se désolent de nos renoncements. Car s’il dépérit, c’est parce que nous encourageons son dépérissement, non du fait de la fatalité du métissage culturel puisque nous sommes tous, depuis toujours, des métis culturels. Ces renoncements ont des noms. Renoncements à l’assimilation républicaine par le multiculturalisme, l’inclusion, le culte des origines.

Tout le monde se souvient de votre tonitruant « la République, c’est moi! », mais le projet de la République « une et indivisible », qu’en avons-nous fait, et vous-même qui l’encensiez jadis avant de le répudier, et de quelle façon, puisque vous allez, désormais, jusqu’à réintroduire Dieu dans les débats sur le voile? Renoncement, l’écriture inclusive qui se répand dans l’administration et dans l’université: réécrivez les fables de La Fontaine, les poèmes de Verlaine ou Les Misérables en écriture inclusive et vous comprendrez, peut-être, ce que signifie détruire une langue. Renoncement, la féminisation sauvage des noms de fonctions sans se soucier de briser l’harmonie de la langue: essayez donc avec « procureure », « défenseure » ou « docteure » qui écorchent l’oreille à moins que le « e » soit muet, mais alors, à quoi bon? Renoncement, le pédagogisme qui dit à l’élève « parle comme tu veux », « écris comme tu veux », « découvre toi-même les règles et applique-les si tu en as envie » et qui ne sanctionne plus les fautes d’orthographe, ni les fautes de syntaxe pour ne pas brider la créativité linguistique de l’enfant. Je lis que pour la correction du bac de Français on a donné cette directive à des correcteurs: « "La maîtrise de la langue dépasse largement le cadre du respect du code orthographique, il n’y a pas lieu de lui accorder une place à part ». Renoncement, le quasi-abandon de l’écriture et de la lecture. Mais, en privant une partie croissante de notre jeunesse des mots et de la syntaxe indispensables pour accueillir la transmission, se faire comprendre, nous ne lui laissons que la violence pour extérioriser ce qu’elle ressent. Renoncement, aussi, la place faite à la littérature. Comparez les manuels d’aujourd’hui à nos vieux Lagarde et Michard si respectueux du texte et de l’auteur. Qui encore dans nos écoles entend la leçon de Senghor : « Écoutez donc Corneille, Lautréamont, Rimbaud, Péguy, Claudel. Écoutez le grand Hugo. Le français, ce sont les grandes orgues qui se prêtent à tous les timbres, à tous les effets, des douceurs les plus suaves aux fulgurances de l’orage » ? Née du génie de toute une nation et de la volonté de l’État, la langue française se délite avec le délitement de l’État et de la nation.

C’est l’État qui a permis le développement du Français tel que nous le connaissons, depuis que François Ier a signé à Villers-Cotterêts en 1539 l’édit qui le rendait obligatoire pour tous les actes juridiques, que Richelieu a créé l’Académie, que Jules Ferry en a fait la langue unique de l’école. Vous avez bien compris que, dans les circonstances actuelles, la culture redevenait un grand sujet politique. Mais vous voulez une politique de dilution multiculturelle. Je veux une politique d’affirmation de ce qu’il y a de meilleur dans la culture française à offrir à l’humanité. Cela fait-il de moi, à vos yeux, un réactionnaire ? Peut-être. Moi, je préfère le nom de résistant, résistant à ce qui n’est que l’air du temps et non, comme vous voulez le croire, le grand vent de l’histoire sous lequel le Français ne pourrait que plier. « Un Français, disait Lucien Febvre qui en connaissait si bien l’histoire, c’est l’artisan laborieux d’un perpétuel travail de remaniement, d’adaptation, de synthèse qui, d’une somme d’individus de provenances diverses, d’une masse hétéroclite de produits importés du dehors, de techniques apprises d’autrui, (…) réussit à forger, à reforger, à maintenir une unité perpétuellement changeante, elle aussi, mais toujours marquée d’une marque telle qu’en regardant les créations successives qu’elle estampille, personne ne s’y trompe: elles sont françaises».

En nous annonçant que le grand remplacement par la créolisation est inéluctable vous nous rendez encore plus tangibles les menaces qui pèsent sur cette marque. Mais l’histoire de ce Français, si opiniâtre depuis toujours à persévérer dans son être, n’est pas écrite, car même si les hommes ne savent pas toujours l’histoire qu’ils font, en dernier ressort, ce sont quand même eux qui la font."


samedi 19 juillet 2025

Samedi soir (dans le Bronx des seventies)

 





Notes sur l'artiste:

Gil Scott-Heron (né le 1er avril 1949 et mort le 27 mai 2011) était un poète, musicien et auteur américain, principalement connu pour son travail de soul parlé à la fin des années 1960 et au début des années 1970, ainsi que pour sa collaboration avec le musicien Brian Jackson. Cette collaboration avec Jackson s'est caractérisée par une fusion musicale de jazz, de blues et de soul, ainsi que par des paroles traitant des questions sociales et politiques de l'époque, interprétées à la fois par le rap et le chant mélismatique de Scott-Heron. La musique de ces albums, notamment Pieces of a Man et Winter in America au début des années 1970, a influencé et contribué à l'émergence de genres musicaux afro-américains ultérieurs tels que le hip-hop et la néo-soul. L'œuvre discographique de Scott-Heron est souvent associée au militantisme noir et a été saluée par la critique pour l'une de ses compositions les plus célèbres, « The Revolution Will Not Be Televised ». À propos de son influence, un critique musical a plus tard noté que « le style proto-rap unique de Scott-Heron a influencé toute une génération d'artistes hip-hop ». Winter in America est un album studio du musicien soul et poète américain Gil Scott-Heron et du musicien Brian Jackson, sorti en mai 1974 sur Strata-East Records. Les séances d'enregistrement ont eu lieu sur trois dates, en septembre et octobre 1973, au D&B Sound Studio de Silver Springs, dans le Maryland. Cet album marquait la troisième collaboration de Scott-Heron et Jackson, après les contributions de ce dernier sur Pieces of a Man et Free Will. Premier disque produit par les deux musiciens, il fut également le premier de leur collaboration à voir Jackson co-produire une sortie. L'album présente un contenu lyrique introspectif et engagé de Scott-Heron, ainsi qu'une instrumentation douce et un paysage sonore stylistiquement ancré dans le jazz et le blues, créant une fusion entre des voix jazzy bluesy et les arrangements free jazz de Jackson. L'album est également l'une des premières sorties studio connues à contenir des éléments de proto-rap, tels qu'une production épurée et des vocalises. 






Avec votre pognon

 











mercredi 16 juillet 2025

66

 



66 au compteur, ça commence à faire pas mal de kilomètres parcourus.





Quand les Mozart de la finance deviennent ceux de la faillite

 





Macron / Bayrou dans leur numéro de duettistes et de fossoyeurs de la France, chercheraient, semble-t-il, de l'argent ?

Font-ils semblant de chercher ou se ficheraient-ils de nous ? Je pencherai plutôt pour la seconde hypothèse. 

Le plan d'économie présenté hier est une foutaise. Aucune réforme de structure, aucune mesure forte, rien sur l'immigration, juste des annonces de communication. 

Bref, la France va dans le mur et la "macroncrature" accélère.

C.D





mardi 15 juillet 2025

Je ne fêterai pas votre révolution.

 



Je ne fêterai pas votre révolution.

On ne célèbre pas le vol, le viol, le crime.

Mais je prendrai le deuil de vos pauvres victimes.

Elles seules ont droit à ma vénération.


Je ne fêterai pas l’espérance trahie

Du peuple demandant l’arbitrage royal

Jusqu’alors rendu juste, équitable et loyal

Mais au nom d’une foi par votre orgueil haïe.


Je ne célèbrerai pas votre intolérance.

Ni vos sacrilèges, ni vos profanations.

Ni les grands mots ronflants de vos proclamations

Prônant la liberté dont vous priviez la France.


Je ne fêterai pas l’infâme Cordelier

Faisant assassiner, par sa triste colonne,

En l’Eglise du Luc, près de six cents personnes

Dont cent cinquante enfants réunis pour prier.


On ne pardonne pas les Oradours-sur-Glane

Et vous seriez fondés d’en tarer les nationaux-socialistes

Si vous n’aviez, chez nous, fait pire aussi

Vous êtes précurseurs, Messieurs, et non profanes.


Quand vous jetiez aux fours, par vous chauffés à blanc,

Les mères, les enfants, les vieillards, les mystiques,

Vous disiez faire le pain de la République…

Mais Amey, mieux qu’Hitler, les y jetait vivants !


Car c’est bien cet Amey, de sinistre mémoire,

L’un de vos généraux prétendu glorieux,

Qui fut l’instigateur de ce supplice odieux…

Vous avez, aussi vous, eu vos fours crématoires.


Et Turreau trouvait tant de plaisir à ces jeux

Qu’il faisait ajouter, quand manquaient les dévotes,

Et malgré tous leurs cris, les femmes patriotes…

Votre fraternité les unissait au feu.


Je ne fêterai pas vos tanneries humaines

dont votre chirurgien, Pecquel fut l’écorcheur

Ni son ami Langlois, de MEUDON, le Tanneur

Ni votre grand saint just disant qu’en ce domaine

« peau d’homme vaut bien mieux que celle du Chamois»

Que celle de la femme plus souple et plus fine…»


Vous étiez sans culottes, alors ça se devine

vous vous en fîtes faire en peau de villageois


Aujourd’hui, nous pouvons vous juger à vos faits.

Votre révolution a incendié notre terre.

Elle a porté, partout, la misère et la guerre, quand le monde

à jamais plus désiré la paix….


Je ne veux pas fêter votre révolution

On ne célèbre pas le vol, le viol, le crime.

Je porterai le deuil de toutes ses victimes.

Elle seules ont droit à ma vénération.



Pierre d’Angles (1989), publié sur le compte Montjoie Saint Denis






lundi 14 juillet 2025

14 juillet

 



  Les drapeaux français devraient être mis et rester en berne, aussi longtemps que Macron restera président, aussi longtemps que notre nation n'aura pas retrouvé sa souveraineté, aussi longtemps que la république continuera de trahir la France.


C.D




samedi 12 juillet 2025

 



Assemblée Nationale ? Sénat ?

Les deux, mon Capitaine !


mais nous pourrions ajouter, Conseil Constitutionnel, Cour des comptes, Conseil d'état et tous les comités Théodule et autres assemblées territoriales.

"La cour suprême en France, c'est le peuple", disait le Général. Alors sauvons la France par le référendum !


C.D  




jeudi 10 juillet 2025

 




Je marche beaucoup. C'est l'occupation préférée des (presque) vieux qui se sont vu interdire de courir par l'académie de médecine. Alors, on en voit des choses dans les rues des différentes communes traversées, comme l'état de plus en plus délabré des trottoirs, des chaussées et des caniveaux. 
Le problème n'est pas nouveau, loin de là, et l'été dernier j'avais eu quelques échanges "tendus" avec le DGS de Bihorel, dont le nom m'échappe et qui devait quitter Bihorel pour des cieux plus cléments.
Entre temps, pendant l'intérim de la première dauphine, il nous avait été annoncé que notre commune, devant l'impéritie de la métropole, reprenait les choses en mains. 





On allait voir ce que l'on allait voir et Nathalie Lecordier, le 24 octobre dernier, partageait une publication de "Bihorel ma ville" qui nous annonçait dans le sabir du service "com" de notre commune, je cite " La propreté des voiries est un axe fort de progrès voulu par la Municipalité." (si quelqu'un pouvait traduire? Merci).
Une machine  dernier cri avait été louée pour trois ans et un conducteur spécialisé engagé.
Les premiers mois, la machine et son pilote n'ont pas chômé et nous eûmes droit dans nos rues à des passages répétés. Depuis, plus rien !
Un an après, retour à la case départ, les caniveaux sont envahis par la végétation et les trottoirs défoncés et enherbés. Que s'est-il passé ? La clef de la machine a-t-elle été égarée ?  
Bien évidemment, ce sujet peut sembler aussi important que le problème des crottes de caniches, mais cela dénote un laisser-aller certain et donne une image négligée à notre commune. 

En attendant, selon la formule en vogue, "c'est Nicolas qui paie" et qui voit chaque année ses impôts fonciers augmenter pour toujours moins de rendement sur le terrain.


C.D


Ce billet écrit voilà plusieurs jours, mais non publié, a été rattrapé par la machine en question qui ce matin, dès 06 heures, a couvert le chant des oiseaux par ses vrombissements. 
Les services de la mairie ont judicieusement choisi les nuits où l'on dort les fenêtres ouvertes pour faire nettoyer les caniveaux à l'heure du laitier...


















La France "Oummaniste" (1)

 




Rappelons-nous, mes chers Compatriotes, que l'islamo-gaulliste De Villepin c'est aussi:

- la privatisation des autoroutes
- le CPE en 2006 qui mit des millions de Français dans la rue
- sa complicité dans l'immigration massive et incontrôlée
- sa participation dans la dette de la France et les 3.500 milliards d'euros 
- a voté pour Maastricht 
- a appelé à voter LFI en 2024
- est financé par le Qatar


"on ne peut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre." Albert Einstein

C.D

(1)  pour ceux qui ne le sauraient pas encore, Villepin vient de créer son parti "la France humaniste"