"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

jeudi 10 avril 2025

" Virez-moi ces manants ! "

 





 Les "ZFE", ce dispositif inventé par les écolo-bobos pour éloigner les gueux, tout comme le DPE l'est pour reléguer les mêmes gueux vers les banlieues et les campagnes. Deux dispositifs, expression ultime de l'entre-soi des pseudo-élites et qui additionnés, créaient de fait, un apartheid social.

Le système leur a volé les élections, il a interdit leur chaine TV, il veut faire taire leur candidate, il veut interdire leurs bagnoles qui du coup ne valent plus rien et ruiner leur patrimoine en déclarant leurs habitations "passoires thermiques", puis sans rire, des tomates hors-sol comme Pannier-Runacher, leur expliquent que c'est pour leur bien être.
 
Mais cette fois-ci, tout cela va bien se terminer, je veux dire par là que les bannis réinvestiront les métropoles dans une irruption populaire, furieuse et violente. 

En somme, le dernier sursaut du peuple français avant sa disparition. 



C.D




 






"Une âme d'élite se révèle dans sa parole, dans son regard, ce regard profond du solitaire qui contemple des choses invisibles aux hommes du troupeau.".



Henri de Monfreid









vendredi 4 avril 2025

 



 “Une mélancolie plus subtile est réservée à quelques-uns d’entre nous: c’est d’avoir vu leur monde finir avant eux…".


Abel Bonnard




mercredi 2 avril 2025

La démocratie trahie par la république

 



 En France, en 2025, la république ferme des chaines de télévisions, interdit des livres, condamne un ancien président de la république à des peines humiliantes (suppression du droit de parenté / N.Sarkozy) fait taire des opposants (Zemmour) et bannit la première opposante au système par une condamnation à l'inéligibilité. Beau palmarès en à peine quelques jours, mais nous pourrions y ajouter les manipulations et "combinaziones" du second tour des dernières législatives, les alliances contre nature (apparente) entre par exemple Edouard Philippe et des communistes, juste pour sauver ses fesses et son bifteck, les petits arrangements entre amis à l'assemblé nationale, afin de priver le R.N (37% des voix) de postes à responsabilités et la liste est longue.

 C'est un tiers des Français qui viennent d'être d'éliminés avec Marine Le Pen, du champ politique et démocratique, par des "petits pois" rouges, comme les nommait Sarkozy. La juge qui prononça hier l'inéligibilité, reconnait elle-même être une émule d'Eva Joly... Est-ce vraiment à trois juges de voler, une fois encore (cf/ François Fillon en 2017) l'élection présidentielle de 2024 pour des peccadilles et par des attendus strictement politiques et hors sujet dans l'affaire concernée.  

En juin 2004, Jean Raspail écrivit dans le Figaro une tribune intitulée "La Patrie trahie par la république", on peut aujourd'hui paraphraser l'immense écrivain en titrant, "La Démocratie trahie par la république". Imagine-t-on sous Giscard, Mitterrand rendu inéligible ou encore Chirac, sous le même Mitterrand, rendu lui aussi inéligible ? La France, en ce 31 mars 2025, est sortie du cercle des pays démocratiques, ce qui entre nous, mijotait depuis un bon moment. 

Et le peuple français dans tout cela ? Les résidus de la gauche et ses élus se gaussent et la plupart , avec la haine bavant à leurs lèvres, se réjouissent. Ce qu'ils n'ont pu enrayer dans les urnes depuis vingt ans, ils pensent l'avoir obtenu par la décision d'une justice politique. "Dura lex sed lex" répètent-ils comme des perroquets, la mine réjouie, sans se douter de la tuile qu'ils vont prendre sur la tête puisque Mélenchon est poursuivi par le même type de délit, depuis 2017, mais curieusement, la justice dans ce dossier se hâte "lentement".





Et la rue ? L'évènement va infuser tout doucement, réveillant peut être à terme le volcan éteint provoquant un 1789 à l'envers, car c'est bien de cela dont la France et les Français ont besoin.   

Mais les Français sont devenus un peuple apathique et je leur lancerai cette adresse, devise de ce blog depuis bientôt seize ans et paroles de Louis Ferdinand Céline:

"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul ".

Mes chers Compatriotes, je vous laisse méditer là dessus.



C.D

- je vous conseille, sur le sujet, la lecture de mon billet du 20 mars dernier, "l'UE: une démocrature".

- ce matin, nous apprenions qu'un deuxième procès aura lieu avec un verdict "promis" à l'été 2026. Pour l'instant, les peines prononcées restent en vigueur et Marine Le Pen inéligible, au moins jusqu'au verdict de 2026. Certains estiment que c'est une "fleur" faite par le pouvoir à Marine Le Pen. Une "fleur" peut-être, mais en tous cas, empoisonnée !  






mardi 1 avril 2025

Municipales 2026

 



Pas plus tard qu'hier matin, on a sonné chez moi. C'était l'équipe de campagne de  l'opposition municipale à Bihorel. Pensant augmenter leurs chances de réussite aux élections de mars 2026, les camarades m'ont demandé si je voulais faire un don pour aider à la réouverture de la piscine municipale.

J'ai donné un verre d'eau.

C.D, Bihorel, le 1er avril 2025





dimanche 30 mars 2025

Bihorel : la pyramide des âges

 




Document intéressant. Si l'on examine la pyramide des âges de notre commune, on constate un énorme trou entre 20 et 45 ans. Etonnant non ? 
Cela démontre que l'urbanisation de notre commune a été menée pendant 25 ans, en dépit du bon sens et a tout permis (surtout aux promoteurs), sauf l'arrivée de primo accédants. Avec un prix du mètre carré situé entre 3.500 et 5.000 euros, cela n'a rien de surprenant.


Bien évidemment, puisque ceux qui tiennent la mairie depuis le début des années 2000 ont fait n'importe quoi, cela a impacté notre commune au niveau de son dynamisme économique, culturel et scolaire. Bref, à l'image de son conseil municipal, Bihorel roupille et se racornit


Pour analyser plus en détails, voici le lien vers le document:




C.D




samedi 22 mars 2025

Samedi soir (printanier)

 





 Un peu de bonne humeur ne nuira pas, en ce premier samedi soir de printemps, vu la météo locale et l'atmosphère de fascisme rouge et d'antisémitisme qui régnait dans les rues françaises cet après midi.







Place nette

 





Le Lider Minimo convie ses S.A à la marche antisémite et anti-France de ce samedi 22 mars. 

J'espère que Retailleau va donner carte blanche aux différentes compagnies de CRS afin de faire place nette sans aucun ménagement !


Allez les Bleus !





ps: La Sturmabteilung, abrégée en SA, est une organisation paramilitaire du Parti national-socialiste des travailleurs allemands, organisation dont est ensuite issue la SS





jeudi 20 mars 2025

L' U.E : une démocrature

 




Ressentez-vous, mes chers Compatriotes, le fil de l'araignée démocrature nous restreindre de manière de plus en plus perceptible ? 

Cela a commencé, je dirais avec le coup du Traité de Lisbonne qui nous imposait ce que nous avions refusé dans les urnes et depuis cela n'a jamais cessé de s'accentuer. Aujourd'hui, ce n'est plus un sentiment mais bel et bien une perception physique et intellectuelle tant l'espace de liberté de penser et d'agir s'est rétréci. L'U.E sous l'impulsion du Kéké du Touquet et de Van der La Hyène,  étend la toile du fédéralisme au rythme de la croissance d'un nénuphar. Chaque crise, Covid, guerre d'Ukraine est prétexte à rogner tant la souveraineté des nations que celle des peuples. Le pouvoir de décision se concentre de plus en plus dans les mains d'un nombre toujours plus restreint d'individus qui outrepassent leurs mandats et nous assistons à un véritable verrouillage du système rétrécissant ainsi le champ des possibles comme une peau de chagrin.

Trump est en train de balancer aux orties, le wokisme mais ici en France, en réaction, sentant qu'ils sont en train de perdre la bataille idéologique et culturelle, les troubadours du wokisme passent la surmultipliée et se lancent dans une surenchère. Ainsi, interdit-on des livres, comme le fit P. Boucheron, le bonimenteur préféré des progressistes, qui a usé de toute son influence pour empêcher, sans en connaitre le contenu, la publication aux PUF de l'ouvrage "Face à l'obscurantisme woke", travail d'un collectif de chercheurs. Le titre, à lui seul, a déclenché l'ire de l'historien pontifiant et justifié le bannissement de l'ouvrage des PUF.

Au plus haut niveau de l'état, on fit fermer par la volonté du prince, C8, chaine ultra populaire mais coupable de relayer autre chose que le catéchisme de la bien-pensance. Cnews, elle-même, n'a plus les coudées franches et doit parfois s'auto-censurer. Les animateurs de débats sont devenus des "modérateurs" car tous ont bien conscience de l'épée de Damoclès qui pèse au dessus de la tête de cette chaine, qui, comme le disait naguère J.Y Lafesse, a "réveille la Gaulle" enfin au moins l'esprit des derniers Gaulois, fiers de l'être...

En dehors des quelques médias précités (Le JDD, Europe1, Cnews, Causeur, l'Incorrect, la revue Eléments et quelques autres, trop rares), les médias ne sont que les porte-voix du discours officiel, et je pense en particulier aux médias de service public où les journalistes ont troqué leurs cartes de presse pour enfiler le costume d'influenceurs chargés de propager la bonne parole européiste, mondialiste et wokiste. 

Aujourd'hui, tout ce qui se situe à la droite du P.S (quant ce n'est pas de LFI) est considéré comme étant d'extrême droite et au delà des idées mélenchonistes, le système ne voit plus que des "fachos", histoire de clore tout débat. Vous serez considérés de même, si vous abordez des sujets comme la submersion migratoire, l'Islam, le réchauffement climatique, la théorie du genre etc...Tous ces sujets sont synonymes de bannissement pour celui qui ose simplement les aborder. Les bonnes vieilles méthodes staliniennes n'ont pas pris une ride en 80 ans.

Le système n'arrive pas à vous convaincre de voter pour le camp du bien ? Peu importe, c'est lui qui va maintenant décider de qui peut ou non, se présenter aux élections. L'U.E est à la manœuvre comme en Roumanie où non seulement elle fait preuve d'ingérence en faisant annuler une élection, mais manipule les instances locales pour faire arrêter le candidat de droite extrême avant de carrément l'empêcher de se présenter au nouveau scrutin national organisé. Ainsi, un candidat donné à 35/40% dans les sondages est interdit de candidature !

 Rappelons que l'ex-commissaire européen Thierry Breton, se lâchant sur une télévision avait dit qu'il en serait de même en Allemagne, si d'aventure, la candidate de l'AFD remportait les élections. La France n'est pas en reste, fin mars, nous saurons si Marine Le Pen est déclarée inéligible ou pas et pourra ou non, se présenter à la présidentielle de 2027. 

Les Français ne pensent pas bien ? Pas de danger, les juges vont décider pour eux. Le conseil constitutionnel, le conseil d'état, la cour des comptes, l'Arcom sont tenus par des ex-socialistes et ces instances non élues sont prêtes à dégainer si, par pure hypothèse, les Français ne votaient pas bien en 2027. Le dispositif a tout prévu et l'on nage en plein Orwell: il faut censurer pour sauver la liberté d'expression et interdire les débats qui déplaisent au nom de la démocratie. Combien de temps encore, les peuples vont-ils accepter leur mise sous tutelle  ?

Bougeront ils un jour, d'ailleurs ?  La tendance depuis les années Covid est de les gérer par la peur. Il se trouvera toujours une pandémie ou une guerre pour les appeler à se ranger derrière le chef qui pense pour eux et les parquer dans le cercle de la raison. Les peuples sont coupables et responsables de leur abêtissement. Ne votent-ils pas pour les mêmes depuis plus de quarante ans ? N'ont-ils pas largement contribué à leur aliénation ? Cette semaine, on apprenait dans la presse que le film "God Save the Tuche" était en tête du "box office" 2025 avec plus de trois millions d'entrées depuis le début de l'année... Les abattoirs et les orages d'acier ont encore un bel avenir devant eux.


C.D

 




lundi 17 mars 2025

Un weekend à gauche

 



Les hommes politiques, surtout les maastrichtiens et les islamo-gauchistes, devraient faire comme tous les Français: passer le weekend à se reposer. Je trouve qu'ils profèrent déjà suffisamment d'âneries durant la semaine ouvrée, sans avoir à en rajouter le samedi et le dimanche. 

Hier matin, sur France 3, Méchencon a activé sa ceinture explosive face à l'huitre qui l'interrogeait au sujet de son affiche antisémite et Gluksmann, lors du congrès de "Place publique" a doté la gauche d'un grand projet: réclamer aux Américains, le retour de la statue de la Liberté en France, ajoutant même (je suppose) en parlant de l'exemplaire parisien « On en a marre d'en avoir une toute petite »...

Et dire qu'aux prochaines élections municipales et nationales, ces deux là finiront, une fois encore, par s'allier, et que, pire encore, Mes chers Compatriotes, il y aura toujours des handicapés du bulbe pour voter pour eux... 

On vit une époque formidable !   


C.D





Lecture

 

« …Les Français n'existeraient pas, si ce n'est d'après leurs papiers, parce que personne n'aurait jamais su donner d'eux une définition qui satisfasse tout le monde, et surtout qui englobât tous les aspects de la question, ou du concept. Il ne faut pas dire "les Arabes", quand on parle des musulmans, parce que tous les Arabes ne sont pas musulmans. Il ne faut pas dire "les musulmans", quand on parle des Arabes, même en France, parce que tous les musulmans ne sont pas arabes, il s'en faut de beaucoup. Ces arguties usées et usantes, qui supposent toujours l'autre imbécile, ou très ignorant, ou de mauvaise foi, procèdent d'un très profond malentendu sur la nature et la fonction des définitions. Il faudrait définir le mot "définition". Les procédés d'obstruction du débat supposent, ou affectent de supposer, que la définition est première, dans un mot, et même dans la chose qu'il désigne ; que la définition est une espèce de loi fondamentale et principielle, qui pose une fois pour toutes et sans équivoque ce que sont les mots et les choses, lesquels vont devoir se conformer docilement à elle, ou renoncer à s'échanger, voire à exister. Mais la définition n'a jamais été cela... la définition n'a jamais été première. Elle n'a jamais précédé ce qu'elle définit. Au contraire, elle court éternellement après les mots et les choses, en essayant de les circonscrire comme elle le peut, le plus précisément et étroitement qu'elle en est capable. Cependant elle n'y parvient jamais tout à fait : sinon la carte serait aussi grande que le territoire, la quatrième de couverture aussi longue que le roman, l'abyme aussi large que l'écu. Il y a toujours du JEU, Dieu merci : la littérature, par exemple, ou le style, ou l'humour ; et, même quand ils sont couronnés de succès, les efforts de la définition pour coïncider exactement avec ce qu'elle définit sont incessamment menacés par les remises en cause, les malentendus, les incidents frontaliers. ».


Renaud Camus


jeudi 13 mars 2025

La gauche pestilentielle

 


 Mais non, mes chers Compatriotes, LFI n'est pas antisémite ! Le Nouveau Front Populaire non plus d'ailleurs puisque, comme moi, vous avez entendu toutes les voix qui comptent à gauche chez les socialos, les cocos et les écolos s'élever pour dénoncer l'antisémitisme le plus crasse que représente l'affiche de LFI qui utilise tous les codes des Nazis pour caricaturer les Juifs dans les années sombres.

Le même jour, le député fiché S de LFI, et voyou antifa de la "Jeune Garde" organisait dans le temple de la démocratie française une réunion / débat avec les organisations islamistes les plus radicales et cela avec la tolérance et la complicité des autorités dont la présidente de l'Assemblée Nationale.

Aujourd'hui en France, tout est cul par dessus tête, le pire des antisémitismes est de retour sans que cela n'émeuve grand monde. Cette fois la gauche a franchi la ligne jaune. Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas.

C.D  





mardi 11 mars 2025

La honte et l'espoir

 



 Lorsque je vois Macron faire des moulinets devant Poutine, je pense qu'il est heureux pour lui, que le ridicule ne tue pas et je m'inquiète que ce soit "un puceau de l'horreur" (L.F.Céline) qui soit aux commandes de la France dans une époque aussi dangereuse. Si la patrie a besoin de tous, elle a surtout besoin d'un chef, et non pas d’un chefaillon qui s’ admire dans son miroir en lui demandant « dis moi que je suis le plus fort » et qui ajoute la honte au ridicule. 

Lorsque j'écoute Bayrou et son élocution de centriste "dort en chiant" (désolé, je n'ai pas trouvé plus châtié), je me dis que la chute de notre pays n'est pas arrivée à son terme et qu'il va falloir supporter encore pendant deux ans, les humiliations et le spectacle du désastre avant un hypothétique rebond, et cela à condition que ces veaux de Français s'intéressent encore à autre chose qu'à leur caddie, à l'âge de la retraite et à la prochaine destination pour leurs vacances...

Les occasions d'être fiers d'être Français sont rarissimes en ces temps obscurs, alors ne boudons pas notre plaisir. La victoire historique du XV de France, samedi en Irlande, est une raison de se réjouir, certes éphémère et qui ne changera pas la laide face du monde d'aujourd'hui, mais cette victoire prouve que cette partie là du peuple français est toujours vivante et que l'Ovalie est un exemple à suivre par tous les Français qui ont d'immenses défis à relever dès aujourd'hui.

Allez les petits !


C.D












jeudi 6 mars 2025

La trouille

 


 Je crois que nous n'avons pas fini de nous mordre les doigts de ne pas avoir écouté le vieux tribun, lorsque tel un diseur de mauvaise aventure, dès les années 80, il nous alertait sur l'immigration de peuplement et principalement sur celle venue d'Algérie, revancharde et démographiquement galopante. On n'a pas fini, non plus, de lui en vouloir pour ses calembours à la noix qui l'ont discrédité et  privé de l'accession au pouvoir.

Oui, mes chers Compatriotes, nous n'avons pas fini de payer l'addition d'un aveuglement qui nous a fait durant quatre décennies, ignoré le péril venu de la rive sud de la méditerranée. Entretenu et nourri par une gauche anti-France qui nous a gavé jusqu'à la nausée de culpabilité et de repentance, la France depuis 1962 se tait devant une Algérie dont l'état FLN vit et survit en chargeant la France de tous les maux.

Ce que l'on pouvait, à l'extrême limite, comprendre dans les années 60 puisque les blessures et le divorce étaient tout récents, est devenu tout simplement inadmissible soixante trois ans plus tard.

On parle sans cesse d'ingérence russe ou américaine mais l'ingérence la plus grave et dangereuse, est celle du gouvernement algérien qui nous envoie puis refuse de les récupérer, ses voyous, trafiquants et autres terroristes dans le seul but de déstabiliser notre pays et à terme de s'en emparer grâce à une diaspora très active et toujours plus nombreuse. La première menace existentielle, c'est celle là. 

Personne depuis Pasqua n'a osé hausser le ton pour faire respecter la France. L'aplaventrisme sert de credo à la politique de la France face à l'Algérie. Aujourd'hui, cet aplaventrisme atteint des sommets. Face à un état qui refuse de reprendre ses délinquants et meurtriers, la république française et son président se couchent par trouille, celle d'avoir à affronter une réaction violente des banlieues soutenue par les collabos islamogauchistes. De toutes les manières, cette confrontation aura lieu donc inutile d'attendre qu'avec le temps, l'ennemi soit encore plus nombreux et déterminé. L'épreuve de force face à l'état algérien, c'est maintenant qu'il faut l'avoir.

Hélas, nous sommes gouvernés par des poltrons qui bombent le torse lorsque le danger se trouve à l'autre extrémité de l'Europe mais se vident sous eux lorsque l'ennemi est à l'intérieur de nos défuntes frontières. La sécurité des Français n'est plus assurée, les attaques au couteau deviennent quotidiennes, la faute à un état et des politiques faibles.    

"Le centrisme, c'est le vichysme en temps de paix" écrivait Alexandre Sanguinetti dans son livre "J'ai mal à ma peau de gaulliste", alors, mes chers Compatriotes, vivement la dernière minute de ce quinquennat.


C.D




mercredi 5 mars 2025

Mercredi des Cendres

 



 Mes chers Compatriotes, en ce mercredi des Cendres, je vous souhaite un bon et Saint Carême sur le chemin de Pâques. 

C.D










 

jeudi 27 février 2025

Aphatie, le "nazificateur" de la France

 


Chien de garde de la bien-pensance et de l'anti-France, J.M.Aphatie, n'en est pas à sa première sortie de route. Voici quelques années, il avait déclaré " si j'étais président, je raserais le Château de Versailles... ".

Cette semaine, sans rire, Aphatie nous a expliqué que les nazis à Oradour-sur-Glane s'étaient inspirés de ce que les Français avaient commis en Algérie. 

Si une armée française a inspiré les nazis pour le massacre d'Oradour, ce n'est certainement pas l'armée du Roi Charles X en 1830, lors de la conquête de la province ottomane d'Alger (l'Algerie, d'ailleurs à cette date, n'existait pas encore).

Aphatie devrait plutôt regarder du coté de l'armée révolutionnaire et de ses "colonnes infernales" qui de mars 1793 à mars 1796 commirent le génocide vendéen en exterminant plusieurs dizaines de milliers d'hommes de femmes et d'enfants pour leur imposer la république. Là, effectivement en Vendée, les républicains et autres robespierristes commirent des dizaines "d'Oradour". 

Si les nazis se sont un jour inspirés des crimes d'une armée française, ce serait donc de ceux de l'armée de Robespierre, l'idole de LFI en général et de Mélenchon en particulier dont Aphatie est idéologiquement très proche ! Par conséquent, on peut en déduire que les nazis se seraient inspirés, non pas de l'armée française mais de l'armée de l'anti-France. Enfin, si vous voulez mon avis, les nazis n'ont eu besoin de personne, ni d'aucune source d'inspiration pour imaginer et perpétrer leurs crimes.

Aphatie aime à singer Pierre Desproges, en concluant ses tweets par le célèbre "Etonnant, non ? " du regretté humoriste. Mais Desproges avait une formule qui, à mon avis, habille assez bien J.M.Aphatie et qui à l'origine, fut destinée à Jacques Ségala.

Alors en paraphrasant Desproges, je dirais:

" De deux choses l'une : ou bien J.M. Aphatie est un con manipula

teur de l'Histoire et ça m'étonnerait tout de même un peu ou bien J.M Aphatie n'est pas un con manipulateur de l'Histoire et ça m'étonnerait quand même beaucoup ". 

Ce nuisible déteste tellement la France, qu'il devrait, lui-même, demander à être déchu de sa nationalité française.


C.D


 


Les heures sombres (parodie)

 










lundi 24 février 2025

Un sous-préfet à la Maison Blanche

 



A table, lorsque les grandes personnes parlent, les gamins écoutent.




Grêve de la faim

 


Soutien total









À Lino Sousa Loureiro, mort en héros anonyme en affrontant à mains nues un terroriste islamiste (de nationalité algérienne et sous OQTF) armé d'un couteau sur le marché de Mulhouse, samedi 22 février 2025




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vendredi 21 février 2025

" Dieu est mort "

 



Chacun se souviendra de la phrase de Nietzche "Dieu est mort " complétée presque un siècle plus tard par "Dieu est mort à Auschwitz" avant que Primo Levy (me semble-t-il) ne pondère " Ce n'est pas Dieu qui est mort à Auschwitz. C'est l'homme. Ou plutôt : l'idée que jusque-là on était en droit de se faire de l'homme.".

Dieu n'a pas stoppé les trains de la mort, Dieu n'a pas empêché le Zyklon B de se rependre dans les chambres à gaz, Dieu n'a pas éteint les brasiers des fours crématoires, Dieu n'a pas enrayé les armes de la "shoah par balle", pas plus qu'il n'a sauvé les Zecks des goulags communistes. Pourtant, n'est-il pas écrit " rien n'est impossible à Dieu". Alors pourquoi ?

J'ai souvent posé cette question à différents prêtres, leurs réponses furent quasi identiques: "Dieu était là, près de chacun, Il les tenait par la main et souffrait avec eux.".  Cette réponse n'a encore jamais mis fin à mon questionnement. Je me demande toujours pourquoi ?

Si Dieu fut capable d'arrêter le bras d'Abraham, alors pourquoi n'a-t-il pas sauvé de leurs bourreaux islamistes, Shiri, Kfir et Ariel Bibas ? Ma question risque de rester sans réponse encore très longtemps. A moins que Dieu ne soit mort pour de bon ? Je n'y crois pas.

J'ai peut-être une autre explication, qui indiquerait qu'à l'heure actuelle, dans cette époque si sombre, Dieu perde, momentanément, la bataille, cette bataille, qui depuis la nuit des temps, l'oppose au Diable. En 2025, le Mal, semble-t-il, prendrait à nouveau, le pas sur le Bien ?

Dans nos sociétés post-modernes, si Dieu est peu présent à l'esprit des occidentaux, le Diable lui a totalement déserté les consciences et ne hante plus les âmes des pousse-caddies. Pourtant, il est bien là, toujours tapi dans les zones sombres des époques successives.

Au vingtième siècle, il avait envahi les corps des Allemands, les transformant ainsi en pourceaux nazis ou ceux des communistes russes les transformant en pourceaux staliniens, "Vohkra" des goulags et de ses millions de morts.

Comment en 2025, à l'heure à laquelle nous apprenons que Kfir et Ariel Bibas, enfants de 4 ans pour l'un et huit mois pour l'autre, ont été assassinés à mains nues par leurs bourreaux islamistes du Hamas, ne pas comprendre que ce sont les mains du Diable en personne qui ont commis ces monstruosités. 

Aujourd'hui, le Mal est de retour à une grande échelle, à travers l'idéologie et les actes du terrorisme islamique et particulièrement dans ceux du Hamas. Ceux qui ont perpétré ces horreurs, sont l'incarnation du Mal et doivent être traités comme tels.

Reste la douleur que chacun ressentira en regardant la photographie de cette mère avec ses deux enfants, symbole de la vie et de l'espérance souillées par la face la plus sombre des hommes, bien au delà de toute humanité.

Shiri, Kfir et Ariel, je vais prier pour le salut de vos innocentes âmes, mais aussi pour que vos bourreaux islamistes et tous ceux qui, de par le monde et plus particulièrement ici en France, les soutiennent, aillent brûler en enfer.

Faute de vous avoir sauvés, Dieu vous doit au moins cela...  


 C.D

 




mercredi 19 février 2025




 " Le modèle de gouvernement de la chose publique qui s'est imposé est l'association de malfaiteurs ; derrière les risibles formes de la démocratie parlementaire, les seules forces agissantes sont des bandes qui se combattent et s'allient pour le pillage et la répartition du butin."


Piergiorgio Bellocchio, "La mutilation superflue" (1982) in "Nous sommes des zéros satisfaits", EDN, 2011.






mardi 18 février 2025

J.D Vance: le discours de Munich



 le Figaro a eu la bonne idée de publier la traduction intégrale (que je reproduis ici) du discours prononcé par JD Vance à Munich, la semaine dernière. A sa lecture, on comprend mieux pourquoi, en l'écoutant, les dirigeants européistes et l'oligarchie bruxelloise se sont retrouvés "éparpillés façon puzzle", comme le disaient les "Tontons", tant son contenu va à l'encontre de l'idéologie "davocratique" et "wokiste" des Macron / Van der Leyen.

Ce discours a le mérite de placer les nations européennes devant leurs responsabilités mais aussi, de remettre l'église au milieu du village et quelques pendules à l'heure, notamment en ce qui concerne un certain nombre de valeurs comme la démocratie, la liberté d'expression et le droit des peuples à disposer d'eux mêmes et à revendiquer la continuité historique sur leur propre sol. Puisse ce discours, qui sonne le tocsin, faire sortir de sa torpeur l'engeance européiste mais je n'y crois guère, et il revient aux peuples des nations européennes de prendre leurs responsabilités et de donner le coup de balai.

On rêverait qu'un homme politique français ait la moelle et les épaules pour prononcer un tel discours, mais aujourd'hui, mis à part le " Z " ou Philippe de Villiers, je ne vois personne. 

Avec le discours de Javier Milei à Davos, le mois dernier, celui de JD. Vance à Munich nous montre le chemin à suivre, sous peine de sortie de l'Histoire et d'une disparition définitive de l'Europe historique et millénaire. L'Histoire s'accélère et nous vivons un moment passionnant, celui du passage d'une époque à une autre.

C.D



Discours de JD.Vance, Munich / février 2025


  L’une des choses dont je souhaitais vous parler aujourd’hui concerne bien sûr nos valeurs communes. Vous savez, c’est un plaisir d’être de retour en Allemagne. Comme vous l’avez entendu tout à l’heure, je suis venu ici l’année dernière comme sénateur des États-Unis. J’ai rencontré le ministre des Affaires étrangères David Lammy et j’ai plaisanté sur le fait que nous occupions tous deux, l’an dernier, des postes différents de ceux que nous avons aujourd’hui. Il est temps pour chacun de nos pays, pour tous ceux d’entre nous qui ont eu la chance de recevoir le pouvoir politique de nos peuples, de l’utiliser avec sagesse afin d’améliorer leurs vies.

Je tiens à dire que j’ai eu la chance, durant mon séjour ici, de passer un peu de temps en dehors de cette conférence au cours des dernières 24 heures, et j’ai été très impressionné par l’hospitalité des habitants, même si, bien sûr, ils sont sous le choc de l’horrible attaque d’hier (le 13 février 2025, un demandeur d’asile afghan de 24 ans a perpétré un attentat à la voiture-bélier lors d’une manifestation à Munich, blessant 36 personnes, dont plusieurs grièvement, ndlr). La première fois que je suis venu à Munich, c’était avec mon épouse – qui m’accompagne aujourd’hui – lors d’un voyage personnel. J’ai toujours aimé la ville de Munich et j’ai toujours apprécié ses habitants. Je veux simplement dire que nous sommes très touchés, et que nos pensées et nos prières accompagnent Munich et toutes les personnes affectées par le mal qui a frappé cette belle communauté. Nous pensons à vous, nous prions pour vous et nous serons certainement à vos côtés dans les jours et les semaines à venir.


" Ce qui m’inquiète, c’est la menace venant de l’intérieur. C’est le recul de l’Europe par rapport à certaines de ses valeurs les plus fondamentales, les valeurs qu’elle partage avec les États-Unis d’Amérique

JD Vance


Nous nous réunissons à cette conférence, bien sûr, pour discuter de sécurité. En général, nous entendons par là tout ce qui a trait aux menaces extérieures à notre sécurité. Je vois que de nombreux grands chefs militaires sont réunis ici aujourd’hui. Mais tandis que l’administration Trump se préoccupe beaucoup de la sécurité européenne et pense que nous pouvons parvenir à un accord raisonnable entre la Russie et l’Ukraine – tout en considérant qu’il est important, dans les années à venir, que l’Europe prenne de façon significative en main sa propre défense – la menace qui m’inquiète le plus en Europe n’est ni la Russie, ni la Chine, ni celle d’aucun autre acteur extérieur. Ce qui m’inquiète, c’est la menace venant de l’intérieur. C’est le recul de l’Europe par rapport à certaines de ses valeurs les plus fondamentales, les valeurs qu’elle partage avec les États-Unis d’Amérique.

J’ai été frappé de voir qu’un ancien commissaire européen a semblé se réjouir récemment à la télévision du fait que le gouvernement roumain venait tout juste d’annuler une élection entière. Il a averti que si les choses ne se passaient pas comme prévu, la même chose pourrait se produire en Allemagne. Ces déclarations cavalières choquent nos oreilles américaines.

Depuis des années, on a répété que tout ce que nous financions et soutenions venait de valeurs démocratiques communes. Tout, de notre politique vis-à-vis de l’Ukraine à la censure numérique, est justifié au nom de la défense de la démocratie. Mais lorsque nous voyons des tribunaux européens annuler des élections et des hauts responsables menacer d’en annuler d’autres, nous devons nous demander si nous nous conformons à des normes suffisamment élevées. Et je dis «nous», parce que je suis profondément convaincu que nous sommes dans le même camp.


 " Quand je regarde l’Europe d’aujourd’hui, on ne sait plus très bien ce qu’il est advenu de certains vainqueurs de la guerre froide

JD Vance


Nous devons faire davantage que simplement parler de valeurs démocratiques. Nous devons les incarner. Dans la mémoire encore vive de beaucoup d’entre vous ici, la guerre froide opposait les défenseurs de la démocratie à des forces bien plus tyranniques sur ce continent. Et si l’on se remémore ceux qui, dans ce combat, censuraient les dissidents, fermaient les églises, annulaient les élections… Étaient-ils du bon côté ? Certainement pas. Et Dieu merci, ils ont perdu la guerre froide. Ils ont perdu parce qu’ils n’ont pas accordé de valeur et n’ont pas respecté les bienfaits extraordinaires de la liberté, que sont la possibilité de surprendre, de se tromper, d’inventer et de construire. En fin de compte, on ne peut pas imposer l’innovation ou la créativité, pas plus qu’on ne peut obliger les gens à penser, ressentir ou croire quelque chose en particulier. Nous considérons que ces dimensions sont liées. Et hélas, quand je regarde l’Europe d’aujourd’hui, on ne sait plus très bien ce qu’il est advenu de certains vainqueurs de la guerre froide.

Je regarde Bruxelles, où les commissaires ont mis en garde les citoyens qu’ils avaient l’intention de couper l’accès aux réseaux sociaux en période de troubles civils, dès lors qu’ils détecteraient ce qu’ils jugeraient être des «discours de haine». Je pense aussi à ce pays-ci, où la police a procédé à des descentes chez des citoyens soupçonnés d’avoir posté des commentaires antiféministes en ligne, dans le cadre de la «lutte contre la misogynie» sur internet.

Je pense à la Suède, où, il y a deux semaines, le gouvernement a condamné un militant chrétien pour avoir participé à des autodafés du Coran qui ont conduit au meurtre de son ami. Comme l’a noté de manière glaçante le juge en charge de l’affaire, les lois suédoises supposées protéger la liberté d’expression ne garantissent pas, et je cite, un «laisser-passer» pour faire ou dire n’importe quoi sans risquer d’offenser le groupe qui adhère à cette croyance.

Peut-être encore plus préoccupant, je pense à nos très chers amis du Royaume-Uni, où le recul des droits de conscience a mis en péril les libertés fondamentales, en particulier des croyants britanniques. Il y a un peu plus de deux ans, le gouvernement a inculpé Adam Smith Conner, un kinésithérapeute de 51 ans et vétéran militaire, pour le crime odieux de s’être tenu à 50 mètres d’une clinique d’avortement et d’avoir prié en silence pendant trois minutes, sans gêner qui que ce soit ni interagir avec quiconque, mais simplement pour avoir prié en silence. Après que la police britannique l’a repéré et lui a demandé la raison de sa prière, Adam a simplement répondu qu’il priait pour le fils qu’il aurait pu avoir avec son ex-petite amie, qui avait avorté des années plus tôt. Les officiers n’ont pas été émus. Adam a été jugé coupable d’avoir enfreint la nouvelle loi gouvernementale sur les «zones tampons» (“Buffer Zones Law”), qui fait de la prière silencieuse un crime, comme d’autres actes susceptibles d’influencer la décision d’une personne dans un rayon de 200 mètres autour d’un établissement pratiquant l’avortement. Il a été condamné à payer des milliers de livres de frais de justice.

J’aimerais pouvoir dire qu’il s’agit d’un cas exceptionnel, d’un exemple isolé d’une loi mal rédigée appliquée à une seule personne. Mais non. En octobre dernier, il y a quelques mois à peine, le gouvernement écossais a commencé à envoyer des lettres à des citoyens dont les habitations se trouvaient dans ces soi-disant «zones d’accès sécurisé», les avertissant que même la prière dans la sphère privée de leurs propres domiciles pourrait constituer une infraction à la loi. Évidemment, le gouvernement a encouragé les destinataires à dénoncer tout concitoyen soupçonné de crime de la pensée en Grande-Bretagne et dans toute l’Europe.


 " La liberté d’expression, j’en ai peur, est en retrait.

JD Vance


La liberté d’expression, j’en ai peur, est en retrait. Pour la comédie, mes amis, mais aussi par souci de vérité, je reconnais que parfois, les voix les plus promptes à réclamer la censure ne sont pas venues d’Europe mais de mon propre pays, où la précédente administration a menacé et fait pression sur les entreprises de réseaux sociaux pour qu’elles censurent ce qu’elle qualifiait de «désinformation». La désinformation, c’était par exemple l’idée selon laquelle le coronavirus provenait probablement d’un laboratoire en Chine. Notre propre gouvernement a encouragé des entreprises privées à faire taire des gens qui osaient énoncer ce qui s’est révélé être une vérité évidente.

Je me présente donc devant vous aujourd’hui, en livrant non seulement un constat, mais aussi une proposition. De la même manière que l’administration Biden a semblé prête à tout pour faire taire ceux qui exprimaient librement leurs opinions, l’administration Trump va faire précisément l’inverse, et j’espère que nous pourrons travailler en ce sens.

Il y a un nouveau shérif à Washington. Et sous la direction de Donald Trump, même si nous pouvons être en désaccord avec vos opinions, nous nous battrons pour défendre votre droit de les exprimer sur la place publique. À ce stade, bien sûr, la situation s’est tellement détériorée qu’en décembre, la Roumanie a tout simplement annulé les résultats d’une élection présidentielle sur la base de simples soupçons d’une agence de renseignement et sous l’énorme pression de ses pays voisins. D’après ce que je comprends, l’argument était que la désinformation russe avait contaminé les élections roumaines. Mais je demanderais à mes amis européens de prendre du recul. Vous pouvez penser que la Russie ne devrait pas acheter de publicités sur les réseaux sociaux pour influencer vos élections. Nous le pensons aussi. Vous pouvez même le condamner sur la scène internationale. Mais si votre démocratie peut être détruite avec quelques centaines de milliers de dollars de publicité numérique d’un pays étranger, alors c’est qu’elle n’était pas très forte. Je pense pour ma part, et c’est une bonne nouvelle, que vos démocraties sont nettement moins fragiles que ce que certains semblent craindre.

Je crois franchement qu’autoriser nos citoyens à s’exprimer librement les rendra plus fortes encore. Ce qui, bien sûr, nous ramène à Munich, où les organisateurs de cette conférence ont interdit aux parlementaires représentant des partis populistes, aussi bien de gauche que de droite, de participer à ces discussions. Là encore, nous ne sommes pas obligés d’être d’accord avec tout ou partie de ce qu’ils disent. Mais lorsque des responsables politiques représentent une part importante de la population, il nous incombe au moins de dialoguer avec eux.

Pour beaucoup d’entre nous qui sommes de l’autre côté de l’Atlantique, tout cela ressemble de plus en plus à d’anciens intérêts établis, qui se cachent derrière des mots hideux hérités de l’ère soviétique, tels que «désinformation» ou «mésinformation», parce qu’ils n’aiment tout simplement pas l’idée que quelqu’un avec un autre point de vue puisse exprimer une opinion différente ou, Dieu nous en préserve, voter différemment ou pire encore, remporter une élection.

Je suis sûr que vous êtes tous venus dans cette conférence sur la sécurité pour parler des moyens d’accroître vos dépenses de défense dans les années à venir pour atteindre un nouvel objectif. Et c’est une bonne chose, car comme le président Trump l’a clairement indiqué, il pense que nos amis européens doivent jouer un rôle plus important dans l’avenir de ce continent. Vous n’avez sans doute pas entendu parler de cette expression, le «partage du fardeau», mais nous pensons que ce qu’il y a d’important dans une alliance, c’est ce que les Européens prennent leurs responsabilités tandis que l’Amérique se concentre sur les régions du monde en grand danger.


 "Je crois profondément qu’il ne saurait y avoir de sécurité si l’on craint les voix, les opinions et la conscience de son propre peuple.

JD Vance


Permettez-moi aussi de vous poser la question : comment allez-vous pouvoir réfléchir à ces questions budgétaires si nous ne savons même pas ce que nous défendons en premier lieu ? J’ai beaucoup entendu parler, dans mes nombreuses et excellentes discussions avec les personnes réunies dans cette salle, de ce contre quoi vous devez vous défendre, et c’est évidemment important. Mais ce qui me paraît moins clair, et je pense que c’est aussi l’avis de nombreux citoyens en Europe, c’est la nature exacte de ce que vous défendez. Quelle est la vision positive qui anime ce pacte de sécurité, auquel nous accordons tous une si grande importance ?

Je crois profondément qu’il ne saurait y avoir de sécurité si l’on craint les voix, les opinions et la conscience de son propre peuple. L’Europe fait face à de nombreux défis. Mais la crise à laquelle ce continent est aujourd’hui confronté, la crise que nous affrontons tous ensemble je le crois, est née de nos propres choix. Si vous fuyez devant vos électeurs, l’Amérique ne pourra rien faire pour vous. Pas plus que vous ne pourrez aider le peuple américain qui m’a élu, moi, et a élu le président Trump. Vous avez besoin de mandats démocratiques pour accomplir quelque chose de valeur dans les années à venir.

N’avons-nous pas appris que des mandats faibles produisent des résultats instables ? Pourtant, tellement de choses de valeur peuvent être accomplies grâce aux mandats démocratiques que l’on obtient lorsqu’on est davantage à l’écoute de la population. Si vous voulez maintenir des économies compétitives, bénéficier d’une énergie abordable et de chaînes d’approvisionnement sécurisées, vous avez besoin de mandats solides pour gouverner, car il faut faire des choix difficiles pour obtenir tout cela.


 " Parmi tous les défis urgents auxquels les nations ici représentées font face, je ne crois pas qu’il y en ait de plus pressant que les migrations de masse

JD Vance


Bien sûr, nous savons bien tout cela. En Amérique, on ne peut pas gagner un mandat démocratique en censurant ou en emprisonnant ses opposants. Qu’il s’agisse du chef de l’opposition, d’un modeste chrétien priant chez lui ou d’un journaliste tentant de faire son travail. On ne peut pas non plus remporter un mandat en ignorant sa population sur des questions fondamentales, comme de savoir qui a le droit de faire partie de notre société.

Et, parmi tous les défis urgents auxquels les nations ici représentées font face, je ne crois pas qu’il y en ait de plus pressant que les migrations de masse. Aujourd’hui, près d’une personne sur cinq vivant dans ce pays est née à l’étranger. C’est bien sûr un record historique. D’ailleurs, le chiffre est le même aux États-Unis, où c’est également un record historique. Le nombre d’immigrés entrés dans l’UE, en provenance de pays qui n’en sont pas membres, a doublé rien qu’entre 2021 et 2022. Et, bien sûr, il a continué d’augmenter depuis.

Nous connaissons la situation. Elle ne vient pas de nulle part. C’est le résultat d’une série de décisions conscientes prises par des responsables politiques à travers le continent et le monde, durant toute une décennie. Nous avons vu les horreurs engendrées par ces décisions hier même dans cette ville. Et évidemment, je ne peux en parler sans penser aux victimes de ce drame terrible, qui passaient alors une belle journée d’hiver à Munich. Nos pensées et nos prières les accompagnent et les accompagneront toujours. Mais pourquoi cela est-il arrivé ?

C’est une histoire terrible, une histoire que l’on a trop entendue en Europe et hélas trop aux États-Unis aussi. Un demandeur d’asile, souvent un jeune homme dans sa vingtaine, connu de la police, qui fonce dans une foule avec une voiture et fait voler en éclats une communauté unie. Combien de fois devons-nous subir ces revers épouvantables avant de donner une nouvelle direction à notre civilisation commune ? Aucun électeur sur ce continent ne s’est rendu aux urnes pour ouvrir les vannes à des millions d’immigrés sans contrôle. Car vous savez pour quoi ils ont voté ? Au Royaume-Uni, ils ont voté pour le Brexit. Que l’on soit d’accord ou pas, ils ont voté pour cela. Et un peu partout en Europe, de plus en plus, les électeurs votent pour des responsables politiques qui promettent de mettre fin à l’immigration incontrôlée. Il s’avère que je partage beaucoup de ces inquiétudes, mais vous n’êtes pas obligés d’être d’accord avec moi.


 " Je suis convaincu qu’ignorer les gens, mépriser leurs préoccupations ou, pire, fermer les médias, annuler les élections ou les tenir à l’écart du processus politique ne protège en rien

JD Vance


Je pense simplement que ces gens tiennent à leur foyer, à leurs rêves. Ils se soucient de leur sécurité et de leur capacité à subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs enfants. Et ils sont intelligents. Je crois que c’est l’une des leçons les plus importantes que j’ai apprises depuis que je suis entré, il y a peu de temps, en politique. Contrairement à ce que vous pouvez entendre dans les montagnes non loin Davos, les citoyens de toutes nos nations ne pensent pas être des animaux instruits ou des rouages interchangeables d’une économie mondiale. Il n’est donc guère surprenant qu’ils ne souhaitent pas être déplacés à leur guise, ni systématiquement ignorés par leurs dirigeants. Et c’est précisément la fonction de la démocratie d’arbitrer ces grandes questions dans les urnes.

Je suis convaincu qu’ignorer les gens, mépriser leurs préoccupations ou, pire, fermer les médias, annuler les élections ou les tenir à l’écart du processus politique ne protège en rien. C’est au contraire le moyen le plus sûr de détruire la démocratie. S’exprimer et donner son avis, ce n’est pas interférer dans une élection. Même quand il s’agit de personnes influentes de l’extérieur de votre pays. Croyez-moi, je dis cela avec humour, si la démocratie américaine a survécu à dix années de remontrances de Greta Thunberg, vous pouvez sans doute survivre à quelques mois d’Elon Musk. Mais aucune démocratie, ni américaine, ni allemande, ni européenne, ne survivra au fait de dire à des millions d’électeurs que leurs réflexions et leurs préoccupations, leurs aspirations et leurs appels à l’aide ne sont pas valables ou n’ont même pas à entrer en considération.

La démocratie repose sur le principe sacré selon lequel la voix du peuple compte. Il n’y a pas de place pour des «pare-feu». Soit on respecte ce principe, soit on ne le respecte pas. Le peuple européen a une voix. Les dirigeants européens ont le choix. Et je suis résolument convaincu que nous n’avons aucune raison d’avoir peur de l’avenir.

Écoutez ce que votre peuple vous dit, même si cela vous surprend, même si vous n’êtes pas d’accord. Ainsi, vous pourrez affronter l’avenir avec certitude et confiance, en sachant que la nation vous soutient. Et c’est là d’où la démocratie tire pour moi sa magie. Pas dans ces édifices de pierre ou dans ces magnifiques hôtels. Pas même dans les grandes institutions que nous avons bâties ensemble en tant que société.

Croire en la démocratie, c’est comprendre que chacun de nos citoyens a de la sagesse et une voix. Et si nous refusons d’entendre cette voix, même nos combats les plus fructueux n’aboutiront pas à grand-chose. Comme l’a dit le pape Jean-Paul II, à mes yeux l’un des défenseurs les plus extraordinaires de la démocratie en Europe ou ailleurs, «n’ayez pas peur». Nous ne devrions pas craindre notre peuple, même quand il exprime des opinions différentes de celles de ses dirigeants. 

Merci à tous. Bonne chance à vous tous. Que Dieu vous bénisse.


JD Vance