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18 juin 2013: Elle est comment la mine d'Houbron ? crédit photo Fred Duval |
Mes chers Compatriotes,
Hier, la providence avait bien fait les choses. D'abord en milieu de journée, nous était parvenue la nouvelle tant attendue, dans la sérénité certes mais une sérénité à laquelle parfois le doute disputait la primauté. Mais après tout, peut-il venir une mauvaise nouvelle d'un tribunal lorsque l'on a le droit de son coté et que l'on défend l'expression du suffrage universel ?
Le TA de Rouen n'a pas tremblé au moment d'annuler la fusion et en apprenant la nouvelle, toutes celles et ceux qui se battaient depuis deux ans pour que la démocratie soit respectée, ont eu le sentiment d'être rétablis dans leur droit. Finalement, c'est aux 66% de Bihorellais qui avaient voté "NON" que le tribunal a rendu justice.
Ils nous a fallu supporter la magouille qu'était la présentation fallacieuse des résultats du 26 juin 2011, puis le coup de force du 4 juillet 2011 où vingt deux félons, tous élus de Bien Vivre à Bihorel, volaient l'expression dans les urnes de milliers de Bihorellais ! Il nous a fallu subir l'élimination avec l'aide du préfet de quatre conseillers municipaux des oppositions, privant ainsi un bon tiers des Bihorellais de représentation au conseil municipal. Oui nous avons subi toutes ces infamies en nous retrouvant face à un mur, celui de la "légalité" de la procédure acquise grâce à une loi votée le 16 décembre 2010 par le parlement des "copains".
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Il ne leur manquait plus que le bonnet d’âne. Crédit photo Fred Duval |
Sous le regard sévère et inflexible du Général, ne sont-ils pas
pitoyables ? On aperçoit à peine
Renard, quant au freluquet, il regarde ses chaussures, la tête basse, celle des
félons qui ont trahi un idéal pour leur propre fortune. Charles de Gaulle
connaissait son « Péguy » sur le bout des doigts et sans doute les
deux voleurs de commune l’entendirent-ils les sermonner en leur citant cet
extrait de « notre Jeunesse » paru en 1910.
« Nous disons, une seule injustice, un seul crime, une
seule illégalité, surtout si elle est officiellement enregistrée, confirmée,
une seule injure à l’humanité, une seule injure à la justice et au droit,
surtout si elle est universellement, légalement, nationalement, commodément
acceptée, un seul crime rompt et suffit à rompre tout le pacte, tout le contrat
social, …C’est un point de gangrène, qui corrompt tout le corps. »
Hier en réparant la faute commise, l’outrage fait à la
démocratie, le tribunal administratif de Rouen a rendu leur bien aux
Bihorellais et a rétabli le pacte républicain.
Oui justice nous a été rendue, alors en ce 18 juin 2013 la tentation
de s'offrir un délicieux moment était légitimement très forte, histoire
de voir si les voleurs de commune auraient toujours autant de morgue, si
les berniques feraient toujours les malins, si le mépris si souvent
affiché pour la piétaille bihorellaise allait être encore de mise. La
commémoration de l'appel du 18 juin 1940 nous en offrait la possibilité.
Alors en milieu d'après midi le rendez vous fut diffusé par ce blog, le
réseau du Crac et les anciens du Silex.
Il y a des jours où l'on
chante la Marseillaise avec plus de fierté que d'autres et hier était l'un
de ceux-là. Fier de la justice française et c'est planté au milieu des
félons, eux qui auraient sonné plus juste dans "Maréchal nous voilà", que
j'ai repris l'hymne national.
La commémoration terminée, la fête entre fidèles de la résistance à la fusion pouvait commencer. Pendant que les voleurs de communes se regroupaient dans la salle des mariages de la mairie de Bihorel libre pour s’empiffrer de petits fours et siffler du champagne le tout payé avec nos impôts, la troupe de la chorale d'Alfred massée sous la statue de notre maire historique se lança dans son répertoire, toutefois augmenté et agrémenté en la circonstance par quelques nouveaux couplets:
" Adieu Gilbert, adieu Pascal,
Pourquoi êtes vous donc si pales?
Votre fusion est illégale
Voilà c'que dit le tribunal
Votre fusion est illégale
Vous allez devoir faire vos malles "
couplets qui n'ont pas forcement enthousiasmé celles et ceux qui en sortant de la salle des mariages avaient droit à la chansonnette sous le regard goguenard des partisans de Bihorel libre. A noter que le Freluquet nous tourna le dos et fila par derrière comme glisse un pet sur une toile cirée.
Et maintenant me direz-vous ? Il encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives mais tous ces gens devraient s’ils avaient un peu d'honneur, démissionner mais nous savons que les traitres n'en ont pas alors il faudra les y pousser et demander à la préfecture de diriger en lieu et place d'un conseil municipal fantôme la commune.
Une chose est certaine, fusion et dé-fusion vont couter cher à Bihorel mais ce sera à eux, les vingt deux élus de Bien Vivre à Bihorel d'en assumer la responsabilité et payer les pots cassés, fut-ce sur leurs propres deniers. C'est ce qu'ils recevront en pénitence pour avoir mené sciemment la commune dans une impasse pour quelques dollars de plus...
Vive Bihorel libre !
CD