"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mercredi 18 juin 2014

Vive Bihorel libre !

Fernand Naudin, une manière très personnelle de souhaiter les anniversaires.

Les 18 juin ont une saveur toute particulière. En ce jour, nous avons l'habitude de célébrer l'appel du général de Gaulle ou pour certains, parfois les mêmes, de commémorer la disparition du général Bigeard. Cette année, c'est un tout autre souvenir qui revient en premier lieu à ma mémoire. Celui du 18 juin 2013 et de la décision du T.A de Rouen qui rendait à Bihorel son indépendance, balayant le déni de démocratie commis par Houbron et ses idiots utiles.
Un an plus tard, je ne regrette en rien le combat mené pour que Bihorel redevienne libre. Certes, aujourd'hui la donne a bien changé. Les Bihorellais qui avaient voté le 26 juin 2011 contre la fusion, se sont peu mobilisés lors des dernières municipales (la faute en incombe au social traitre Hollande) et le 23 mars dernier d'autres Bihorellais ont donné une majorité à Houbron. Alors, certains m'objecteront que le freluquet s'est depuis refait une fraicheur démocratique et qu'il a le vent en poupe, ce qui n'est pas fait pour lui déplaire. Mais il n'en reste pas moins qu'il est assez paradoxal que ce soit au moment où la "moite molle " (ump-udi) cherche à assainir son milieu, de voir Houbron prendre du galon (région). Et encore sommes-nous loin, c'est mon avis, d'être au bout de nos (mauvaises) surprises, qui finalement n'en seront pas.
En attendant, freluquet par-ci, freluquet par là, il remplit les rubriques habituellement réservées aux chiens écrasés dans la presse locale de complaisance (PN). Mais tôt ou tard Houbron finira par apprendre que l’on peut mentir à quelques personnes pendant quelque temps, à beaucoup de gens pendant longtemps, mais pas à tout le monde tout le temps. Dernier exemple en date, sa comédie de pétition qu'il a fait signer à des Bihorellais et qu'il compte produire au Préfet, protestant contre le retour des camions dans Bihorel avec la réouverture prochaine (?) du pont Mathilde. 
Ce blaireau comme depuis dix ans, fait mine d'ignorer qu'il pourrait en interdire la circulation en prenant un simple arrêté municipal. Encore faudrait-il, qu'il en ait le cran, ce qui n'est pas la caractéristique principale d'un élu UDI.
Son ascension politique est dans l'air du temps. La gauche va perdre les régionales, les cantonales, le sénat puis des circonscriptions, la majorité nationale et la présidence (ou ce qu'il en reste) de la république. Houbron est dans le bon wagon, sauf si la droite patriote balaye celle des mous. Mais par dessus tout, Houbron devrait se rappeler une loi à laquelle rien ni personne n'échappe en ce bas monde.  Sur notre bonne vieille terre tout ce qui monte doit, un jour, redescendre.

Vive Bihorel libre !
CD 



2 commentaires:

  1. Un arrêté municipal aussitôt annulé par la préfecture......
    Que d'actes administratifs inutiles!!!!

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  2. le jour où un habitant du plateau des provinces finira en purée sous un 38 tonnes ou si une citerne de toxique se renverse et "parfume" tout le quartier voire si elle est remplie d'essence et prend feu comme sur la rampe d'accès du pont Mathilde transformant les immeubles alentours en barbecue, vous reviendrez nous parler des "actes administratifs inutiles".

    "Ne rien faire en tout domaine", (sauf dans ceux qui peuvent servir ses ambitions) ça pourrait être la devise d'Houbron. En tous cas, il ne pourra pas dire "je ne savais pas".

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