"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mardi 22 septembre 2009

Clearstream

Denis Robert

Mes chers Compatriotes, ne vous laissez pas distraire par le procès dont les deux Tartuffes sont les vedettes.
Non Clearstream c’est bien autre chose. C’est le nœud principal de la finance internationale, le grand « lavomatic » de l’argent sale ou de celui des « voleurs de foules » comme dit Denis Robert. Je vous conseille d’ailleurs d’écouter l’excellente émission sur ce sujet de « Là bas si j’y suis » d’hier (lundi 21/09). Pendant que vous y serez, profitez en pour aller faire un tour sur le blog de Denis Robert (les liens sont dans « mes blogs preferés"), Après, Clearstream n’aura (presque) plus de secret pour vous.
Sur beaucoup d’autres sujets, je suis (très) loin de partager l’avis de Daniel Mermet, surtout lorsqu’il fait dans l’anti-France, mais il faut reconnaître que c’est l’une des dernières voix libres (avec Finkielkraut) sur les ondes françaises et que ce type sait faire de la radio depuis 20 ans. Alors même s’il me file souvent des boutons, je préfère me gratter plutôt que de ne pas l’écouter. Vous pourrez ensuite faire les « intéressants » dans les dîners en ville, mais surtout vous éviterez de tomber dans le panneau tendu par ce leurre médiatique qu’est ce procès.

Daniel Mermet

4 commentaires:

  1. "Alors même s'il me file souvent des boutons, je préfère me gratter plutôt que de ne pas l'écouter"

    > Très bonne chose, et preuve d'ouverture !

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  2. Et tant que j'y suis, aucun article sur la Poste ?

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  3. D'abord il est indispensable de bien connaitre les idées de ses adversaires si on veut les combattre de manière efficace. Et puis seul les imbéciles ne changent pas d'avis et il m'est arrivé après l'écoute d'un adversaire de modifier ma façon de penser. Il faut varier ses sources d'informations et se faire sa propre opinion et non pas ce ranger derrière le catéchisme d'un parti. L'esprit critique cela sert à ça. Dans ce domaine vous me paraissez bien outillé, je ne fais aucun souci pour vous.

    Je n'aime pas Mermet lorsqu'il rend la France et les petits blancs responsables de tous les maux. Mais si vous ne l’avez pas fait, écouter les émissions de mercredi et jeudi avec pour invité Frédéric Lordon. Voilà ce que j’appelle un discours libre et vraiment différent de la bouillie qu’on nous sert quotidiennement. Cette semaine Mermet était en forme, la semaine prochaine peut etre va-t-il m’horripiler !

    C’est vrai aucun article sur la Poste mais c’est difficile d’écrire sur tout, il y a tellement de sujets sur lesquels j’aimerais développer (le Soudan, la fausse écologie, la classe ouvrière, Clotilde Reiss et tant d’autres).
    La Poste ? Sujet complexe. Malheureusement je pense que comme souvent en France on va passer d'une extrémité à l'autre du mouvement du balancier. D'un service public lourd pas toujours très efficace qui a besoin d'évoluer, terrain d'expérience de syndicats extrémistes, on risque d'avoir à moyen terme une Poste dans le privé avec avant tout la rentabilité et le profit comme unique objectif. Sommes nous en France capable d'inventer une solution intelligente et médiane? Pas à l'heure actuelle.
    Cela dit je trouve le PS gonflé de pousser des cris aujourd'hui. En 1990 sous le gouvernement Rocard, le ministre socialiste Paul Quilès fit voté une loi qui sépara la poste et les télécommunications (antiques PTT) et prépara ainsi le terrain à la naissance d'une société à capitaux privés (France Telecom). 19 ans après la droite veut engager la poste sur le même chemin. Rien de plus, rien de moins

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  4. Si la Poste est aujourd'hui un service "lourd, pas toujours très efficace", et qui a effectivement besoin d'évoluer, c'est d'après moi à cause de la droite (mais aussi du PS comme vous l'avez rappellé) qui depuis des années préparent doucement le terrain pour la privatisation. Ca fait déjà des années qu'on supprime des postes, que les prix augmentent, que les guichetiers sont formés à devenir de véritables commerciaux, qu'on dirige ce service public comme une entreprise privée dans le but que celui-ci soit prêt au changement de statut en société anonyme.
    Certes le PS n'a aucune crédibilité aujourd'hui, mais ce n'est pas le seul parti à se dresser contre la réforme du statut de la Poste.

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